Grelin, Mayombé, Ménard, Moustique, Pélisson, Vieux-Fort... La commune de Saint-Louis de Marie-Galante ou Aulinagan en amérindien est située au nord de l'île. Elle est connue pour partager avec Capesterre la plus grande grotte des petites Antilles, le Trou à Diable.
Saint-Louis et ses sucreries
A l'instar des autres communes de la Grande galette, Saint-Louis fut habitée par les Arawaks, puis les Caraïbes. En 1648 vinrent les premiers colons français. Ils construisirent un fort à l'Anse Bambou. Détruit 5 ans plus tard par les Caraïbes encore présents. Ces derniers quittent l'île et le premier village Caraïbe quelques années plus tard, sous la pression de la colonisation européenne. Ils étaient installés depuis un millénaire.
Les colons migrent vers Grand-Bourg. Mais certains restent à Saint-Louis baptisée alors Vieux-Fort. Quartier qui compte quasiment autant d'esclaves que de colons à la fin du XVIIIe siècle.
En 1843, l'île connaît un tremblement de terre. Vieux-Fort est détruit. Le centre de la commune est déplacé dans la baie de Saint-Louis.
La culture de la canne à sucre se développe à la fin du XIXe siècle au détriment du café et du coton (davantage cultivé à Capesterre). A une époque, Saint-Louis compte jusqu'à 25 sucreries.
Un couple à la tête de la mairie
Albert Baclet du parti communiste guadeloupéen est maire de Saint-Louis de 1944 à 1951. Son épouse, Albertine, prend sa suite de 1965 à 1971. Mandat durant lequel elle assurera également la fonction de députée de Guadeloupe.
Viennent ensuite Léopold Lubino de 1971 à 1989, François Paméole de 1989 à 2001.
Jacques Cornano lui succède durant 19 ans (2001-2020) à la tête de la commune. Il a également été sénateur de Guadeloupe, de 2011 à 2017.
Depuis juillet 2020, c'est François Navis qui est le chef d'édilité.
Lieux touristiques
La côte ouest est bordée de nombreuses plages, parmi laquelle l'Anse Canot, considéré par beaucoup comme la plus belle plage de Marie-Galante. Une plage calme et ombragée...
La commune compte également de beaux sentiers pédestres. Mais elle possède aussi un site spéléologique, le Trou à diable.
Un cratère de 50 mètres de diamètre et arche naturelle de 30 mètres de haut creusée par l'océan dans la falaise.