Capesterre de Marie-Galante se sent oubliée. Le collectif anti-sargasses de l’île est mobilisé depuis ce matin, à travers un mouvement citoyen pour réclamer à l’Etat des mesures à la hauteur de la catastrophe.
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Alors que le nouveau préfet de la Guadeloupe, Philippe Gustin, est à Marie-Galante ce jeudi, le collectif anti-sargasses de Marie-Galante, créé pour fédérer les forces vives de l’île, est mobilisé depuis ce matin. Un « mouvement citoyen », à Capesterre, la commune la plus touchée (à l’échelle de la Guadeloupe) par les échouages d’algues brunes. Capesterre, pénalisé par sa double insularité, se sent oubliée.
Le collectif, qui demande la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, estime que les mesures proposées par l’Etat, et notamment les fonds octroyés, sont nettement insuffisants. Alors qu’il y a urgence, écrit le collectif dans un communiqué. Urgence pour les habitants, qui inhalent quotidiennement des gaz toxiques ; pour les acteurs socio-économiques, qui ne peuvent plus travailler faute de clients, et enfin pour la biodiversité, menacée par cette pollution. Une pétition mise en ligne a déjà recueilli plus de 26 500 signatures.
Ce matin, ils ont décidé de se coucher sur la voie publique pour signifier la mort de l'île provoquée par les sargasses. A l'arrivée du Préfet, ils ont demandé à ce qu'une délégation de leur collectif soient présente lors des échanges entre les élus et le préfet.
Le collectif, qui demande la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, estime que les mesures proposées par l’Etat, et notamment les fonds octroyés, sont nettement insuffisants. Alors qu’il y a urgence, écrit le collectif dans un communiqué. Urgence pour les habitants, qui inhalent quotidiennement des gaz toxiques ; pour les acteurs socio-économiques, qui ne peuvent plus travailler faute de clients, et enfin pour la biodiversité, menacée par cette pollution. Une pétition mise en ligne a déjà recueilli plus de 26 500 signatures.
Ce matin, ils ont décidé de se coucher sur la voie publique pour signifier la mort de l'île provoquée par les sargasses. A l'arrivée du Préfet, ils ont demandé à ce qu'une délégation de leur collectif soient présente lors des échanges entre les élus et le préfet.