Nouvelle perspective pour le dossier de l’énergie à Marie-Galante

Jean-François Carenco, le président de la Commission de régulation de l’énergie, vient d’arbitrer. Il propose un protocole d’accord qui préserve les intérêts de toutes les parties jusque là antagonistes sur ce dossier
L’usine sucrière de Folle-Anse est sauvée. Une centrale biomasse sera belle et bien construite sur un terrain situé au nord de la sucrerie. Une centrale d’une puissance de 6,5 mégawatt. L’actionnariat sera partagé entre Albioma, la Coffep, la SRMG et la SICAMA. Mais la Communauté des Communes et la Compagnie de Navigation du Rhône peuvent, si elles le souhaitent, entrer également au capital.
La Communauté des Communes a obtenu qu’il n’y ait aucun recours aux fameuses billes de bois en provenance des Etats-Unis. La centrale brûlera uniquement de la bagasse locale, de quoi satisfaire les planteurs qui percevront un supplément de revenus à travers une prime spécifique de 14,5 euros la tonne.
La production électrique de la centrale bénéficiera en priorité à l’unité sucrière. Hors campagne, l’énergie sera revendue à EDF qui la réinjectera dans le réseau.
Pour autant, la Commission de régulation de l’énergie, réaffirme son soutien au projet de Marie-Galante ile Durable défendue par la Communauté des Communes et CNR. La CRE est prête a apporter son concours en matière d’analyse, notamment. Mais attention, EDF restera le gestionnaire du réseau.
Reste maintenant à signer ce protocole d’accord. Aucune date n’a encore été fixée. Le document est entre les mains du préfet.
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