Récolte cannière 2023 : le cri d'alarme des opérateurs de la filière, à Marie-Galante

Récolte cannière 2023 : le cri d'alarme des opérateurs de la filière, à Marie-Galante ©Lise Dolmare - Guadeloupe La 1ère
Alors que la convention canne 2023-2028 est en cours d’élaboration et fait toujours l’objet de négociations, entre l’Etat et l’interprofession, les opérateurs de Marie-Galante veulent que leur voix soit entendue. Ils se disent pour l’heure, écartés des discussions, par l’Iguacanne.

Parce qu’ils n’entendent pas rester sur la touche, les opérateurs de récolte de la filière canne-sucre de Marie-Galante, ont tenu une conférence de presse, hier (vendredi 3 février 2023), pour dire qu’ils s’estiment laissés pour compte et qu’ils ne compte pas le rester.

2023 est une année charnière, pour ce secteur agricole. Un plan de relance doit être mis sur papier. Et c’est en ce moment que se négocie la nouvelle "convention Canne 2023-2028", entre l’Etat et Iguacanne (interprofession qui rassemble les producteurs/planteurs de canne et les transformateurs, soit l’usine Gardel au Moule et la Sucrerie Rhumerie de Marie-Galante).

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Les acteurs de la Grande Galette affiment être tenus à l’écart des discussions, par l’Iguacanne, alors que leurs difficultés sont nombreuses, d’autant plus depuis la panne de la sucrerie, en 2021.

Quand on parle de la convention 2023-2028, je ne sais pas s’il n’est pas trop tard mais, ils doivent automatiquement inscrire la filière de Marie-Galante. Ce n’est pas le cas jusqu’à aujourd’hui ! Je ne vais pas dire que c’est parce qu’on ne nous considère pas, mais il apparait tout simplement que nous sommes des oubliés.

Athanase Coquin Gérant de la Société SCEA Modeste 

On considère qu’il y a un manque de respect pour les opérateurs. Parce qu’on estime que le président de l’Iguacanne devrait ne serait qu’apporter une réponse à nos différents courriers, concernant la production de la canne.

Fabienne Montout Opératrice de récolte

En attendant, à Marie-Galante, il ne devrait pas y avoir plus de 80.000 tonnes de cannes-à-sucre récoltées. Plus le temps passe et plus ce tonnage diminue, sur l’île... en même temps que l’optimisme des professionnels.

 

REPORTAGE/
Rédaction et prise de vues : Lise Dolmare
Montage : Thierry Gayadine-Harricham
Mixage : Emilien Beaugendre