Pour expliquer son absence ce lundi matin devant le Conseil des Prud'Hommes, Maxette Pirbakas a indiqué qu'elle ne savait pas qu'elle y était attendue.
Ayant déménagé récemment, je n’ai pas reçu la convocation. Si j’avais été au courant, j’aurais évidemment répondu favorablement à la demande du tribunal.
Maxette Pirbakas, députée au Parlement européen
Maxette Pirbakas devait répondre du non-paiement de plusieurs mois de salaire à sa nouvelle assistante parlementaire. Blanche Barca Cysique, c’est son nom, soutient ne plus percevoir ses 3 400 euros mensuels depuis le mois de décembre dernier. Son salaire serait bloqué sur décision de Maxette Pirbakas, depuis qu’elle a refusé d’en rétrocéder une partie à cette dernière, en l’occurrence 1 000 euros par mois.
Et pour soutenir son discours, la plaignante fait état de plusieurs copies d’écran de message Whatsapp.
En réponse à tout cela, dans un communiqué, Maxette Pirbakas a fait savoir que :
Madame Barca-Cysique, qui est mon assistante locale depuis le 1er avril 2023, est en arrêt maladie depuis le 5 décembre 2023. Le Tierspayant désigné pour gérer son contrat de travail (je n’interviens pas dans ce processus) a donc déclaré cet état de fait à la Sécurité sociale pour que celle-ci prenne le relai, comme c’est le cas pour tous les salariés. Il ne s’agit donc que d’un banal litige de droit du travail, Mme Barca-Cysique estimant qu’elle devait quand même continuer à être payée par l’enveloppe d’assistance parlementaire malgré l’arrêt maladie.
Maxette Pirbakas Députée au Parlement européen
Le dossier a été renvoyé au 25 mars prochain. A charge pour la plaignante de signifier à la députée européenne sa nouvelle convocation mais cette fois par voie d’huissier.
Contactée, Maxette Pirbakas indique ne pas être au courant de ce dossier
Il s’agit là de la seconde affaire impliquant la députée européenne. Maxette Pirbakas est également poursuivie par Moïse Kisoka, son ancien assistant parlementaire pour non paiement de salaire. L’affaire a déjà été plaidée au fond le 30 janvier dernier et la décision du Conseil des Prud’hommes est attendue fin mars.