Votre entreprise est-elle météo-sensible ? Pour celles implantées dans l’archipel guadeloupéen, cela est malheureusement très probable, car les fortes intempéries impactent très souvent l’activité économique. Un service d'accompagnement préventif existe à Météo France.
Le marchand de parapluies ne fait pas recette par beau temps ! Cela est connu.
Son commerce est donc dépendant des conditions météorologiques.
De même, nombreuses sont les entreprises dont l’activité fluctue au gré du temps qu’il fait
L’impact peut être direct, lorsque l’ouverture des enseignes est impossible, mais parfois aussi indirecte quand, par exemple, les approvisionnements tardent.
Au total, 70% de l’activité économique est ainsi dite « Météo-sensible ».
25% du PIB français (Produit intérieur brut) est concerné.
Une évidence, pour l’agriculture, qui ne soufre ni trop de pluie, ni trop de soleil et qui, par ailleurs, est particulièrement vulnérable aux évènements violents ponctuels, tels les cyclones.
A ce sujet, souvenez-vous d’Irma : après son passage sur les îles du Nord, en septembre 2017, le tourisme a subi un coup d’arrêt de plusieurs mois, sur place ; dans ce cas aussi, la cause de la perte de revenus (colossale), pour nombre de structures économiques, a été un phénomène météorologique.
Autre exemple de secteur impacté : les commerces, alors que deux tiers des produits de consommation sont météo-sensibles.
Les activités du secteur du BTP aussi sont dépendantes de ce que le ciel nous réserve ; il existe, sans conteste, des périodes plus propices que d’autres, pour chacune des étapes de la construction d’un bâti*. C’est pourquoi le centre météorologique de Météo France de la Guadeloupe participe au chantier du futur CHU, à Dothémare/Abymes.
Cet organisme propose, en effet, un service d’accompagnement des entreprises météo-sensibles.
Celui-ci est payant.
Une phase d’étude et de diagnostic précède un panel de préconisations, sur le court, le moyen ou le long terme, s’appuyant sur les prévisions de tendance météo.
Idéalement, au regard de la réalité des risques dans l’archipel guadeloupéen, il faudrait faire de la prévention saisonnière.
Seulement voilà : faute de communication autour de ce service, Météo France Guadeloupe n’a aucun client… pour l’instant.
Les explications de Thierry JIMONET, responsable du centre météorologique de Météo France de la Guadeloupe, au micro de Nadine FADEL :
A noter que la météo-sensibilité des entreprises est une aubaine pour certains secteurs économiques.
Les assurances notamment peuvent proposer des services spécifiques à leurs clients.
Le secteur publicitaire aussi s’appuie sur les saisons, pour proposer des produits particuliers, au moment opportun (volets roulants « anticycloniques » dès le mois de juin, des climatiseurs en pleine sécheresse, etc.)
Son commerce est donc dépendant des conditions météorologiques.
De même, nombreuses sont les entreprises dont l’activité fluctue au gré du temps qu’il fait
L’impact peut être direct, lorsque l’ouverture des enseignes est impossible, mais parfois aussi indirecte quand, par exemple, les approvisionnements tardent.
Au total, 70% de l’activité économique est ainsi dite « Météo-sensible ».
25% du PIB français (Produit intérieur brut) est concerné.
Une évidence, pour l’agriculture, qui ne soufre ni trop de pluie, ni trop de soleil et qui, par ailleurs, est particulièrement vulnérable aux évènements violents ponctuels, tels les cyclones.
A ce sujet, souvenez-vous d’Irma : après son passage sur les îles du Nord, en septembre 2017, le tourisme a subi un coup d’arrêt de plusieurs mois, sur place ; dans ce cas aussi, la cause de la perte de revenus (colossale), pour nombre de structures économiques, a été un phénomène météorologique.
Autre exemple de secteur impacté : les commerces, alors que deux tiers des produits de consommation sont météo-sensibles.
Les activités du secteur du BTP aussi sont dépendantes de ce que le ciel nous réserve ; il existe, sans conteste, des périodes plus propices que d’autres, pour chacune des étapes de la construction d’un bâti*. C’est pourquoi le centre météorologique de Météo France de la Guadeloupe participe au chantier du futur CHU, à Dothémare/Abymes.
Cet organisme propose, en effet, un service d’accompagnement des entreprises météo-sensibles.
Celui-ci est payant.
Une phase d’étude et de diagnostic précède un panel de préconisations, sur le court, le moyen ou le long terme, s’appuyant sur les prévisions de tendance météo.
Idéalement, au regard de la réalité des risques dans l’archipel guadeloupéen, il faudrait faire de la prévention saisonnière.
Seulement voilà : faute de communication autour de ce service, Météo France Guadeloupe n’a aucun client… pour l’instant.
Les explications de Thierry JIMONET, responsable du centre météorologique de Météo France de la Guadeloupe, au micro de Nadine FADEL :
Les assurances notamment peuvent proposer des services spécifiques à leurs clients.
Le secteur publicitaire aussi s’appuie sur les saisons, pour proposer des produits particuliers, au moment opportun (volets roulants « anticycloniques » dès le mois de juin, des climatiseurs en pleine sécheresse, etc.)