Les barrages de la matinée et les opérations escargot qui ont suivi n'ont pas suffit, à l'intersyndicale des taxis de la Guadeloupe, pour dire sa colère. La tentative de médiation des présidents de chambre consulaires a échoué..
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Après avoir paralysé une bonne partie de l'archipel, dans la matinée de ce jeudi, en érigeant des barrages et en menant plusieurs opérations escargot, l’intersyndicale des taxis de la Guadeloupe a jeté son dévolu sur l'aéroport "Guadeloupe Pôle Caraïbes", durant l'après-midi.
Ils ont choisi de tourner en rond, autour du parking, nuisant considérablement à la circulation des usagers, sur place.
Pourtant le litige, qui les oppose au sous-préfet de Pointe-à-Pitre, concerne bien l'accès au terminal croisière du "Grand Port Caraïbes".
L'affaire étant désormais devant les tribunaux, l'Etat ne souhaite plus engager de discussion avec eux. Pour autant, il voyait d'un oeil favorable la décision de Simon Vainqueur, président de la Chambre de Métiers et de Patrick Vial-Collet, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie des Îles de Guadeloupe de tenter une médiation. Si les chauffeurs de taxi relèvent de la Chambre de Métiers, pour les deux hommes il s'agissait avant tout d'être des facilitateurs dans ce conflit. Les deux hommes ont rencontré l'intersyndicale des taxis de Guadeloupe en fin d'après midi à la CCIIG. En vain. Sûrs de leur bon droit, les chauffeurs de taxis sont repartis avec la ferme intention de continuer leurs actions jusqu'à ce qu'ils obtiennent satisfaction.
Ils ont choisi de tourner en rond, autour du parking, nuisant considérablement à la circulation des usagers, sur place.
Pourtant le litige, qui les oppose au sous-préfet de Pointe-à-Pitre, concerne bien l'accès au terminal croisière du "Grand Port Caraïbes".
Des facilitateurs pour tenter de sortir de l'impasse
L'affaire étant désormais devant les tribunaux, l'Etat ne souhaite plus engager de discussion avec eux. Pour autant, il voyait d'un oeil favorable la décision de Simon Vainqueur, président de la Chambre de Métiers et de Patrick Vial-Collet, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie des Îles de Guadeloupe de tenter une médiation. Si les chauffeurs de taxi relèvent de la Chambre de Métiers, pour les deux hommes il s'agissait avant tout d'être des facilitateurs dans ce conflit. Les deux hommes ont rencontré l'intersyndicale des taxis de Guadeloupe en fin d'après midi à la CCIIG. En vain. Sûrs de leur bon droit, les chauffeurs de taxis sont repartis avec la ferme intention de continuer leurs actions jusqu'à ce qu'ils obtiennent satisfaction.