Un mouvement social pour dénoncer l'asphyxie de la Guadeloupe

11 organisations syndicales appellent ce mardi à une journée d’action, dans tous les secteurs pour dénoncer les problèmes d’eau, la situation du CHU de la fonction publique, etc...Un rassemblement est prévu sur le parking d’un centre commercial aux Abymes
Le  1er mai dernier, les organisations syndicales avaient annoncé la couleur. Ce 14 mai, 11  organisations syndicales (CFTC-FAEN/SNCL-FO-FSU-SPEG-Solidaires Guadeloupe-SUD PTT GWA-SUNICAG-UGTG-UNSA, CGTG) ont décidé d’unir leurs forces et de lancer une journée d’action d’envergure "contre l’incurie, le mépris et l’irresponsabilité". L’appel à la mobilisation a été lancé dans plusieurs secteurs d’activités. Et ce matin, plusieurs centaines de personnes ont choisi de répondre au mot d'ordre de grève et se sont rejointes à Dothémare pour se rendre devant toutes les administrations responsables des questions posées par leur mouvement : L'ARS pour la santé et le CHU, le rectorat pour l'Education et les emplois, Pôle emploi pour le chômage...
Hier lundi, un meeting d’information s’est tenu dans le hall du CHU, pour une fois encore, dénoncer la situation de l’hôpital.
Selon l'UTS-UGTG, il s'agit de refuser la responsabilité qu'elle estime que l'ARS et la direction du CHU veulent faire reposer sur les agents, quant aux erreurs de gestion et d'administration de l'établissement qui l'ont conduit dans la grave crise budgétaire qu'il connaît. Une crise agravée par l’incendie du 28 novembre 2017 et la délocalisation partielle de certains services.
D'où l'appel à la mobilisation de toute la population lancé par le syndicat.

Brigitte Amacin, déléguée UTS-UGTG/CHU