Après Octobre rose, place à Novembre bleu. Ce mois consacré à la lutte contre les cancers qui touchent les hommes comme le cancer de la prostate. Le "Movember" invite les hommes à se laisser pousser la moustache pendant 30 jours, en soutien notamment au cancer de la prostate.
Une manière ludique d'attirer l'attention sur les maladies masculines. Car à l'inverse des femmes qui consultent régulièrement leur gynécologue et disposent de dépistage organisé pour le cancer du sein, les hommes ne consultent pas ou qu'en cas de symptômes tardifs en général. Aussi, ils doivent rester attentifs à des signes pouvant être évocateurs de tumeurs (difficultés à uriner, sang dans les urines, masse indolore, dure, augmentant le volume de la bourse...).
Pour ce qui est des chiffres de la mortalité par cancer, si les données que l'on possède datent de 2013-2015, elles n'en révèlent pas moins une moyenne de 678 décès chaque année du fait du cancer. En Guadeloupe, le cancer de la prostate est celui qui tue le plus d’homme.
Tendances futures
Dans son mémento sur le cancer, l'Organisation panaméricaine de la Santé soulignait en février 2023 qu'à l’échelle mondiale, on estime à 20 millions le nombre de nouveaux cas de cancer et à 10 millions le nombre de décès par cancer. Le fardeau du cancer augmentera d’environ 60 % au cours des deux prochaines décennies, ce qui aura un impact supplémentaire sur les systèmes de santé, les individus et les communautés.
La charge mondiale du cancer devrait augmenter pour atteindre environ 30 millions de nouveaux cas d’ici 2040, la plus forte croissance se produisant dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Le cancer peut être prévenu et contrôlé en mettant en œuvre des stratégies fondées sur des données probantes pour la prévention, le dépistage et la détection précoce, le traitement et les soins palliatifs du cancer. Les facteurs de risque modifiables de cancer les plus courants, communs à de nombreuses autres maladies non transmissibles, sont :
- Tabagisme
- Faible consommation de fruits et légumes
- Usage nocif de l’alcool
- Activité physique insuffisante