Les négociations ont été interrompues pour aujourd'hui, à la demande des maires de Guadeloupe, qui doivent statuer sur une exigence de l'UTC-UGTG, à propos de la régularisation des personnels contractuels. Les parties se reverront samedi.
La longue séance de négociations, entre l'Union des travailleurs des collectivités (UTC, section syndicale de l'UGTG) et l'Association des maires de Guadeloupe (AMG), a été suspendue, peu avant 20h30, ce jeudi 11 mars 2021.
Une interruption des échanges demandée par les élus, qui entendent prendre le temps d'étudier la contre-proposition des personnels grévistes, à propos de la régularisation des agents contractuels.
C'est sur ce point que les discussions ont achoppé, durant presque tout l'après-midi, jusqu'à ce soir.
Le fil de la journée est récapitulé, dans cet article :
Les maires estiment qu'il leur sera difficile de répondre aux exigences du syndicat, quant à la titularisation des contractuels. Accepter cette revendication étranglerait les collectivités, dont certaines sont déjà dans le rouge financièrement. La quasi-totalité de leur budget ne servirait alors qu'à payer les salaires des employés, selon Jocelyn Sapotille, le président de l'AMG. Il ne resterait plus rien pour le fonctionnement des services publics.
Pour leur part, les représentants du personnel ne démordent pas. Ils n'entendent pas faire davantage de concession, outre le document mis sur la table vers 17h30, aujourd'hui. C'est ce qu'a confirmé Nestorius Favel, secrétaire général de l'UTC-UGTG.
Autre point de discorde : l'UTC aurait brandi des avis de Commissions administrative paritaire (CAP), pour obtenir satisfaction. Mais les maires affirment ne pas être obligés de suivre ces avis, qui ne sont que consultatifs.
Les négociations reprendront samedi 13 mars, à 10h00, toujours à la salle des fêtes de Lamentin.
En attendant, la grève générale illimitée se poursuit, dans les collectivités de l'archipel, à savoir au sein des municipalités et des communautés d'agglomération, notamment.