Dans un communiqué publié ce jeudi 20 mars, le Groupe Bernard Hayot, réagit à ce qu'il nomme "les attaques répétées" du journal Libération qui dans son article du 19 mars a dévoilé l'ouverture d'une enquête par le Haute autorité pour la transparence de la vie publique à son encontre. GBH est accusé de ne pas avoir déclaré certaines activités de lobbying, contrairement aux obligations de la Loi Sapin 2 de 2017.
Une plainte en diffamation
GBH constate "avec regret" que Libération multiplie les articles à charge contre leur groupe, dont "l’intégrité n’a jamais été mise en cause par aucun organisme de contrôle public."
Nous affirmons avec force ne rien avoir à nous reprocher. Nous observons que ces attaques répétées, signées par le même journal, s’inscrivent dans une démarche malveillante et de déstabilisation. Nous avons d’ailleurs engagé une procédure en diffamation à l’encontre de Libération.
Communiqué de GBH du 20/03/2025
"Une prétendue enquête"
Par ailleurs, GBH affirme n'avoir pas eu connaissance d'une "prétendue enquête de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique". Selon le Groupe, Libération s'est fondé uniquement "sur une action initiée par l’association Transparency International, dont le délégué général pour la France a précédemment occupé des fonctions clés sur les questions économiques au sein des cabinets de deux ministres des Outre-mer", ce qui pose d'ailleurs la question de leur impartialité.
En conclusion de son communiqué, le Groupe Bernard Hayot affirme qu'il a toute confiance en la HATVP pour faire la lumière sur cette affaire.