Penser l’écologie depuis le monde caribéen confronte cette absence à partir d’une région où impérialismes, esclavagismes et destructions de paysages nouèrent violemment les destins des Européens, Amérindiens et Africains.
Le navire négrier rappelle que certains sont enchaînés à la cale et parfois jetés par-dessus bord à la seule idée de la tempête. Tel est l’impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales.
Or, panser cette fracture demeure la clé d’un « habiter ensemble » qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l’ambition d’une « écologie décoloniale » qui relie les enjeux écologiques à la quête d’un monde au sortir de l’esclavage et de la colonisation.
‘’Une écologie décoloniale’’ c'est dans Papiers d'Identité .
Christelle Martial Guadeloupe La 1ère
VOIR AUSSI : Malcom Ferdinand, chercheur au CNRS : penser l'écologie depuis le monde caribéen [Interview]Retrouvez notre chronique ‘’Papiers d’Identité’’ tous les vendredis dans notre journal de 7h, en rediffusion, le samedi après notre flash de 18H et en version enrichie sur notre application Guadeloupe La 1ère, le dimanche.