‘’Adadgio pour la Da’’ est un livre entrecoupé d’intermèdes poétiques inspirés de la musicalité du créole, qui pose des questions dont les réponses sont encore des marqueurs de la société en Guadeloupe et en Martinique :
Et Scarlett Jésus, Critique d'art, inspectrice honoraire de l'Education Nationale. de s'interroger :
Tandis que Raphaël Confiant, Écrivain, professeur des universités (UAG) précise que :Henry Sidambarom défendit la cause des Indiens en Guadeloupe. Pourquoi est-il ignoré des livres d’histoire ? Quels rapports Aimé Césaire eut-il avec les Indiens martiniquais ? Autour de ces deux piliers de l’émancipation aux Antilles, ces ressources aideront l’épopée indo-antillaise à sortir de l'occultation qui lui est faite dans les études post-coloniales.
Cette belle étude nous rappelle que la Da de Césaire était une Indienne et qu'elle lui chantait des comptines en tamoul, que la commune d'enfance de celui-ci est celle de la Martinique qui compte le plus d'Indo-Martiniquais, et que toute sa vie, Césaire s'est passionné pour la langue tamoule, l'une des plus vieilles de l'humanité, faut-il le rappeler. Oui, dans la Négritude de Césaire, il y a eu une part non négligeable d'Indianité.
‘’Papiers d’identité’’ nous rappelle une histoire oubliée de la période post-esclavagiste dans nos régions.
Christelle Martial Guadeloupe La 1ère
VOIR AUSSI : Le rythme mémoriel des Guadeloupéens d'origine indienneRetrouvez ‘’Papiers d’identité’’ tous les vendredis dans le journal de 7h et en rediffusion le dimanche après le flash de 18h