Cette semaine nos Papiers d’Identité s’intéressent à un ouvrage collectif ‘’La véritable histoire de Mary Prince : esclave antillaise’’
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En ce mois de mai, ‘’Mois de mémoires’’ en Guadeloupe, notre chronique ‘’Papiers d’Identité’’ s’intéresse au tout premier témoignage d’esclave écrit.
Publié en 1831 à Londres. C’est celui de Mary Prince née esclave aux Bermudes. qui grâce à un voyage de son maître à Londres, a pu saisir les tribunaux pour arracher sa liberté. Le texte est écrit avant l’abolition de l’esclavage alors que Mary Prince.
Le récit de sa vie a été retranscris pour servir de preuve au tribunal. C’est l’un des rares témoignages d’esclaves de cette partie du monde qui nous concerne directement.
Un texte rédigé en Anglais qui est finalement traduit en Français. Il fait l’objet d’un livre sous la direction de Daniel Maragnès en 2000. Son analyse nous révèle la valeur politique et historique de ce témoignage.
‘’La véritable histoire de Mary Prince : esclave antillaises’’ paru chez Albin Michel c’est à entendre dans Papiers d’Identité, cette semaine.
Extrait de la mise en scène de "Mary Prince, esclave Antillaise"Quand Souria Adèle rencontre Mary Prince : "
« Si la France a autant de mal à intégrer l’esclavage dans son récit national, c’est aussi parce que nous manquons de tels témoignages. C’est une ineptie de vouloir lutter contre le racisme sans parler de ce crime puisque la racialisation naît, justement, à cette époque. Mary Prince parle pour toutes les Mary Prince guadeloupéennes, martiniquaises, réunionnaises dont on n’a pas les récits. C’est très important pour les adolescents de découvrir cette histoire écrite à la première personne, qui prend aux tripes et humanise les victimes de l’esclavage. La Caraïbe y gagne alors une autre profondeur. "Sur le même thème, voir aussi :
Frédéric Regard : « Emancipation, autorité, énonciation : leçons de l’histoire de l’esclave Mary Prince »
SEt retrouvez votre chronique ‘’Papiers d’Identité’’ tous les vendredis dans notre journal de 7h en rediffusion le samedi après notre flash de 18h et le dimanche, en version enrichie sur notre application Guadeloupe La 1ère.
Publié en 1831 à Londres. C’est celui de Mary Prince née esclave aux Bermudes. qui grâce à un voyage de son maître à Londres, a pu saisir les tribunaux pour arracher sa liberté. Le texte est écrit avant l’abolition de l’esclavage alors que Mary Prince.
Le récit de sa vie a été retranscris pour servir de preuve au tribunal. C’est l’un des rares témoignages d’esclaves de cette partie du monde qui nous concerne directement.
Un texte rédigé en Anglais qui est finalement traduit en Français. Il fait l’objet d’un livre sous la direction de Daniel Maragnès en 2000. Son analyse nous révèle la valeur politique et historique de ce témoignage.
‘’La véritable histoire de Mary Prince : esclave antillaises’’ paru chez Albin Michel c’est à entendre dans Papiers d’Identité, cette semaine.
Christelle Martial Guadeloupe La 1ère
« Si la France a autant de mal à intégrer l’esclavage dans son récit national, c’est aussi parce que nous manquons de tels témoignages. C’est une ineptie de vouloir lutter contre le racisme sans parler de ce crime puisque la racialisation naît, justement, à cette époque. Mary Prince parle pour toutes les Mary Prince guadeloupéennes, martiniquaises, réunionnaises dont on n’a pas les récits. C’est très important pour les adolescents de découvrir cette histoire écrite à la première personne, qui prend aux tripes et humanise les victimes de l’esclavage. La Caraïbe y gagne alors une autre profondeur. "Sur le même thème, voir aussi :
Frédéric Regard : « Emancipation, autorité, énonciation : leçons de l’histoire de l’esclave Mary Prince »
SEt retrouvez votre chronique ‘’Papiers d’Identité’’ tous les vendredis dans notre journal de 7h en rediffusion le samedi après notre flash de 18h et le dimanche, en version enrichie sur notre application Guadeloupe La 1ère.