Parti socialiste : Olivier Nicolas reconduit en tant que secrétaire national aux Outre-mer

Sans grande surprise, Olivier Nicolas a été à nouveau choisi pour être la voix des territoires ultramarins au sein du Parti Socialiste (PS) et vice et versa. Lors du conseil national du parti politique, qui s’est tenu hier (samedi 11 mars 2023), à Ivry-sur-Seine, le premier secrétaire de la fédération socialiste de la Guadeloupe a, en effet, été reconduit au sein de la direction nationale, en tant que secrétaire national aux Outre-mer.

L’objectif principal visé par les membres de la direction nationale du PS, rassemblés autour du premier secrétaire Olivier Faure, est de reconstruire le parti et la Gauche, y compris en Outre-mer, "où le besoin d’une autre politique n’a jamais été autant nécessaire", déclare la fédération de Guadeloupe, dans un communiqué.

L’homologue martiniquaise d’Olivier Nicolas, Béatrice Bellay a, elle aussi, été reconduite au sein de la direction nationale, en tant que secrétaire nationale à l’égalité réelle.

Tous deux entendent s’investir pleinement dans les travaux des trois prochaines conventions thématiques programmées en 2023, par le PS, autour des thématiques suivantes : l’égalité femmes-hommes, le rôle de l’Europe et la reconquête des territoires oubliés de la République, "dont font partie les Outre-mer", précise le communiqué.

Durant le conseil national d’hier, le premier secrétaire a dévoilé la feuille de route du parti. Celui-ci vise la Présidentielle de 2027, en passant par le rassemblement de la Gauche.

Nous avons une volonté : battre la droite et l'extrême droite en 2027. Nous avons une stratégie : nous réaffirmer au cœur de la gauche sans jamais considérer que le combat prioritaire est contre celui qui nous est le plus proche, mais contre ceux qui nous font face.

Olivier Faure, premier secrétaire du PS, député de la 11ème circonscription de Seine-et-Marne

Pour rappel, la montée de l'Extrême Droite dans les Outre-mer avait posé question, lors de la dernière élection présidentielle. Alors que Jean-Luc Mélenchon était en tête dans la plupart de ces territoires, lors du premier tour, en 2022, Marine Le Pen avait ensuite devancé Emmanuel Macron, au second tour, en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane, avec certes des taux d'abstention importants. Un vote synonyme de perte de confiance envers les partis ayant déjà exercé le pouvoir, en France, avaient expliqué les observateurs avertis.