La question de la vente de produits non homologués avait notamment été posée à propos des masques fabriqués depuis de nombreuses semaines par des couturiers. Mais le protocole de tests en laboratoire n’était pas clair. Après une mise au point, il ne concerne que les « masques grand public »
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Ils n'avaient pas manqué de se lancer le défi de réaliser des masques pour toutes la Guadeloupe. Très tôt, les couturiers guadeloupéens s'étaient organisés pour cette mission. Pour s'assurer de l'homologation des masques qu'ils produiraient, ils avaient tous veillé à suivre scrupuleusement les instructions du cahier des charges de l’Afnor, Agence française de normalisation.
Dans un premier temps, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances, Agnès Pannier-Runacher, avait encouragé la confection artisanale. Mais le protocole de tests en laboratoire n’était pas clair.
Finalement, après une mise au point, ces tests en laboratoire ne concernent plus que les « masques grand public ». Il s'agit des protections en tissu fabriquées à grande échelle par les industriels. Une fois les tests réussis, le logo « filtration garantie » et « testé X lavages » peut être apposé sur le produit.
En revanche, les tests ne sont pas obligatoires pour les masques en tissu confectionnés par des couturiers. Ces protections artisanales sont appelées « masques barrières ». Ils peuvent être vendus sans subir cette batterie de tests.
C’est une bonne nouvelle selon Dominique Virassamy, couturier professionnel déclaré.
Mais le couturier ne voit pas moins dans ces tergiversations une perte de temps qui s'est répercutée sur le travail des professionnels.
Pour autant, le couturier ne cache pas moins sa fierté d'avoir fait partie des couturiers sollicités par le gouvernement pour réaliser les masques promis par lui à la nation. Mais, fidèle à ses principes, il a décliné la proposition pour se consacrer essentiellement à la confection de masques pour la Guadeloupe.
Dans un premier temps, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances, Agnès Pannier-Runacher, avait encouragé la confection artisanale. Mais le protocole de tests en laboratoire n’était pas clair.
Finalement, après une mise au point, ces tests en laboratoire ne concernent plus que les « masques grand public ». Il s'agit des protections en tissu fabriquées à grande échelle par les industriels. Une fois les tests réussis, le logo « filtration garantie » et « testé X lavages » peut être apposé sur le produit.
En revanche, les tests ne sont pas obligatoires pour les masques en tissu confectionnés par des couturiers. Ces protections artisanales sont appelées « masques barrières ». Ils peuvent être vendus sans subir cette batterie de tests.
C’est une bonne nouvelle selon Dominique Virassamy, couturier professionnel déclaré.
Dominique Virassamy, couturier professionnel déclaré.
Dominique Virassamy, couturier professionnel déclaré.