L'institut nationale de la statistique et des études économiques vient de publier un article sur la pauvreté en Guadeloupe. Selon ce document, un tiers de la population est concerné.
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Des chiffres de 2017, mais qui, d'année en année cristalisent une situation. Selon l'analyse de Lise Demougeot, Nicolas Kempf et Baptiste Raimbaud (Insée), 34% de la population guadeloupéenne vivent en dessous du seuil de pauvreté. Un seuil national fixé à 1010 euros par mois. Cela représente quand même 134 800 personnes.
Un handicap pour la société guadeloupéenne. L'économie de l'archipel est gangréné par des fléaux tels le manque d'emploi, et le manque de qualification pour nombre d'habitants. C'est l'économie locale qui "cumule des difficultés structurelles" dû à l'étroitesse de son marché et à l'isolement du territoire.
Les prestations sociales très sollicitées
Selon cette même étude de l'Institut de la statistique et des études économiques, les prestations sociales représentent 60% des revenus des personnes les plus modestes. Un contraste net avec l'hexagone, où cela ne représente que 31ù des revenus des plus modestes.
Pourtant, entre 2011 et 2017, le taux de pauvreté de l'archipel a diminué, mais ce sentiment de pauvreté est plus marqué à Pointe-à-Pitre, qu'à Paris.
Les familles monoparentales et les jeunes sont parmi les plus concernées par cette pauvreté. Du coup, il y a une forte inégalité des niveaux de vie. 10% des plus pauvres vivent avec moins de 600€ par mois. En revanche les répartitions des richesses profitent aux personnes les plus aisées en Guadeloupe.
L'analyse de Colette Borda :
Un handicap pour la société guadeloupéenne. L'économie de l'archipel est gangréné par des fléaux tels le manque d'emploi, et le manque de qualification pour nombre d'habitants. C'est l'économie locale qui "cumule des difficultés structurelles" dû à l'étroitesse de son marché et à l'isolement du territoire.
Les prestations sociales très sollicitées
Selon cette même étude de l'Institut de la statistique et des études économiques, les prestations sociales représentent 60% des revenus des personnes les plus modestes. Un contraste net avec l'hexagone, où cela ne représente que 31ù des revenus des plus modestes.
Pourtant, entre 2011 et 2017, le taux de pauvreté de l'archipel a diminué, mais ce sentiment de pauvreté est plus marqué à Pointe-à-Pitre, qu'à Paris.
Les familles monoparentales et les jeunes sont parmi les plus concernées par cette pauvreté. Du coup, il y a une forte inégalité des niveaux de vie. 10% des plus pauvres vivent avec moins de 600€ par mois. En revanche les répartitions des richesses profitent aux personnes les plus aisées en Guadeloupe.
L'analyse de Colette Borda :
Les explications de Colette Borda sur cette analyse de l'Insée