Identifiés par le personnel pénitentiaire lors de la mutinerie du 2 août dernier, 9 prisonniers comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, ce jeudi. Ils ont écopé de peines allant d'un à deux ans d'emprisonnement supplémentaire.
•
Le 2 août dernier, une mutinerie éclatait au centre pénitentiaire de Baie-Mahault. Deux semaines après les faits, plusieurs prisonniers reconnus par le personnel pénitentiaire comme ayant pris part à l'émeute, étaient sur le banc des accusés, pour répondre de leurs actes.
Ils étaient 9 à comparaître, devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, hier, jeudi 17 août.
Le premier verra sa peine majorée d'un an de prison ferme. 4 autres passeront 18 mois de plus derrière les barreaux. Les 4 derniers écopent de 2 années supplémentaires.
Elle regrette qu'il n'y ait pas eu de dialogue entre la direction de l'établissement et les prisonniers. Dialogue, qui aurait, selon elle, permis d'éviter cette émeute. C'est ce que le tribunal a compris, ajoute t-elle. Avant de s'exprimer sur les conditions de détention au centre pénitentiaire de Baie-Mahault. "Je déplore la situation de la prison. Après tous les derniers événements, évasion, meutre, il devrait y avoir une remise en question au sein du centre pénitentiaire de Baie-Mahault".
Ils étaient 9 à comparaître, devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, hier, jeudi 17 août.
1 à 2 ans d'emprisonnement supplémentaire
Les prisonniers devaient répondre de deux types d'infractions : participation à l'émeute et destruction et dégradation de biens en réunion. La procureure générale demandait des peines comprises entre 2 et 5 ans. Ils ont finalement écopé de peines plus légères, allant d'un à deux ans d'emprisonnement supplémentaire.Le premier verra sa peine majorée d'un an de prison ferme. 4 autres passeront 18 mois de plus derrière les barreaux. Les 4 derniers écopent de 2 années supplémentaires.
Satisfaction des avocats
Des peines plus légères dont se sont félicités les avocats des détenus. "Ce qu'on a voulu présenter comme des émeutes n'était qu'une simple manifestation de détenus, qui, après la fouille comprenaient qu'on leur enlève ce qui était illégal. Mais ils n'ont pas compris qu'on leur enlève des objets qu'ils avaient achetés légalement auprès de l'administration pénitentiaire. Ils ont voulu en connaître la cause et la direction a répondu à ces demandes par l'intervention de la brigade, avec des balles en caoutchouc, des grenades et cela a dégénéré", s'est exprimée Gladys Démocrite, avocate de l'un des prévenus.Elle regrette qu'il n'y ait pas eu de dialogue entre la direction de l'établissement et les prisonniers. Dialogue, qui aurait, selon elle, permis d'éviter cette émeute. C'est ce que le tribunal a compris, ajoute t-elle. Avant de s'exprimer sur les conditions de détention au centre pénitentiaire de Baie-Mahault. "Je déplore la situation de la prison. Après tous les derniers événements, évasion, meutre, il devrait y avoir une remise en question au sein du centre pénitentiaire de Baie-Mahault".