Perquisitions au domicile de Lucette Michaux- Chevry et à la CASBT

La présidente de la Communauté d’Agglomération du Sud Basse- Terre, déjà mise en examen pour détournement de fonds et trafic d’influence pour des travaux dans son appartement parisien, est aujourd’hui au cœur d’une nouvelle enquête. Elle concerne sa villa de Gourbeyre.

Une histoire de travaux…

Le 7 janvier, Lucette Michaux- Chevry était mise en examen pour détournement de fonds et trafic d’influence dans le cadre d’une enquête sur le financement de travaux dans son appartement situé à Paris. Aujourd’hui, elle est au cœur d’une nouvelle enquête préliminaire, pour abus de biens sociaux, trafic d’influence et recels, cette fois au sujet de sa villa de Gourbeyre.  
 

Perquisitions en cascade

Les agents de la brigade financière de la Police judiciaire on perquisitionné le domicile de l’ancien maire de Basse- Terre. Ils enquêtent sur les conditions dans lesquelles elle y a fait effectuer des travaux. Les enquêteurs cherchent à savoir si ces derniers, réalisés par les entreprises A2S et G2R, ont eu lieu en contrepartie de l’attribution de marchés publics.

Un collaborateur également visé
Un autre proche de la Présidente de la Communauté d'Agglomération du Sud Basse- Terre, Harry Mongaillard est concerné.
Son bureau a lui aussi fait l’objet d’une perquisition. Elle a eu lieu ce mercredi.
Par ailleurs, les enquêteurs l'ont ramené avec eux.
 

Les deux entrepreneurs en garde à vue

Les dirigeants des entreprises concernées ont été placés en garde à vue à la Direction Interrégionale de la Police Judiciaire. Il s’agit des deux mêmes entreprises impliquées dans l’affaire de l’appartement parisien.