L’Etat priorise le plan d’urgence eau. Il ne financera que des actions classées de priorité une. Celles qui sont censés réparer les réseaux d’adduction et mettre fin aux tours d’eau.
•
La mission confiée à l’IRSTEA consistait à expertiser le Plan d’Actions Prioritaires (PAP) qui prévoit 71 millions d’euros d’investissements sur les années 2018 et 2019. Pour rappel, l’objectif du PAP est de mettre progressivement fin aux tours d’eau
et aux pénuries observées dans certains secteurs. Et visiblement, le rapport de l’IRSTEA, l’Institut national de recherche en science et technologie pour l’environnement et l’agriculture ne va pas avec le dos de la cuillère avec le plan d’action d’urgence eau adopté par les élus, en janvier dernier.
Ce rapport de l’IRSTEA indique que seules les actions de réfections des canalisations permettront de ramener l’eau aux robinets des ménages guadeloupéens et ainsi mettre fin aux tours d’eau.
En substance, le rapport souligne que, pour distribuer 25 millions de m3 d’eau potable aux 400 000 habitants de Guadeloupe et aux 500 000 touristes annuels, plus de 60 millions de m3 d’eau potable sont produits sans pour autant assurer une distribution permanente à tous les usagers.
Fort de ce constat sans appel, la principale conclusion du rapport concerne l’efficacité des travaux identifiés pour rétablir l’alimentation en eau.
Selon les termes du rapport, les projets visant à augmenter uniquement les capacités de production et de stockage constituent une « fuite en avant » qui ne résoudrait pas durablement les problèmes de pénurie à l’origine des tours d’eau.
Les autres actions, de constructions de barrages, de réserves et d’usines ne font pas parties des actions prioritaires.
A la lecture de ces conclusions, l’Etat a décidé de réagir et de ne financer que ces actions prioritaires. L’enveloppe globale dédiée à ces opérations dans le PAP s’élève à 38,2 millions d’euros. Celles-ci concernent prioritairement le renouvellement des canalisations pour 26,4 millions d’euros. Le solde de l’enveloppe est dédié à des investissements directement liés à l’outil de production de l’eau (7,5 millions d’euros) et à des opérations d’aménagement (4,5 millions d’euros) permettant l’acheminement d’eau d’une zone excédentaire vers une zone déficitaire.
Sur l’ensemble de ces opérations, la contribution de l’État s’élève à ce jour à 7,7 millions d’euros dont 2,8 millions d’euros engagés sur 2018 et 4,9 millions d’euros programmés sur 2019.
et aux pénuries observées dans certains secteurs. Et visiblement, le rapport de l’IRSTEA, l’Institut national de recherche en science et technologie pour l’environnement et l’agriculture ne va pas avec le dos de la cuillère avec le plan d’action d’urgence eau adopté par les élus, en janvier dernier.
Ce rapport de l’IRSTEA indique que seules les actions de réfections des canalisations permettront de ramener l’eau aux robinets des ménages guadeloupéens et ainsi mettre fin aux tours d’eau.
En substance, le rapport souligne que, pour distribuer 25 millions de m3 d’eau potable aux 400 000 habitants de Guadeloupe et aux 500 000 touristes annuels, plus de 60 millions de m3 d’eau potable sont produits sans pour autant assurer une distribution permanente à tous les usagers.
Fort de ce constat sans appel, la principale conclusion du rapport concerne l’efficacité des travaux identifiés pour rétablir l’alimentation en eau.
Selon les termes du rapport, les projets visant à augmenter uniquement les capacités de production et de stockage constituent une « fuite en avant » qui ne résoudrait pas durablement les problèmes de pénurie à l’origine des tours d’eau.
Les autres actions, de constructions de barrages, de réserves et d’usines ne font pas parties des actions prioritaires.
A la lecture de ces conclusions, l’Etat a décidé de réagir et de ne financer que ces actions prioritaires. L’enveloppe globale dédiée à ces opérations dans le PAP s’élève à 38,2 millions d’euros. Celles-ci concernent prioritairement le renouvellement des canalisations pour 26,4 millions d’euros. Le solde de l’enveloppe est dédié à des investissements directement liés à l’outil de production de l’eau (7,5 millions d’euros) et à des opérations d’aménagement (4,5 millions d’euros) permettant l’acheminement d’eau d’une zone excédentaire vers une zone déficitaire.
Sur l’ensemble de ces opérations, la contribution de l’État s’élève à ce jour à 7,7 millions d’euros dont 2,8 millions d’euros engagés sur 2018 et 4,9 millions d’euros programmés sur 2019.
Philippe Gustin Préfet de la Région Guadeloupe