« Planète Océan : les courants changent »... les mentalités et les usages aussi doivent changer

.
Ce 8 juin est marqué par la journée mondiale de l’océan. L'Archipel de la Guadeloupe mais aussi Saint Barthélemy et Saint Martin sont particulièrement concernés par cette thématique. L’état des océans qui les entourent interroge, sachant que beaucoup vivent des ressources de la mer et que, parallèlement, l’activité nautique y est très élevée.

Avec pour thème cette année  « Planète Océan : les courants changent », une telle journée est donc l'occasion pour tous de s'interroger sur ce qui est fait pour que les activités et plus généralement le développement de ces collectivités ne soient pas en contradiction avec les intérêts et la nécessité de protection des océans. 

Pour les Nations Unies, il s'agit de rappeler des réalités ordinaires qui soulignent chaque jour l'mportance des Océans pour tous les habitants de la terre et peut-être plus particulièrement ceux qui en vivent.

L’océan produit au moins 50 % de l’oxygène de la planète et abrite la majeure partie de la biodiversité terrestre. Elle est notamment la principale source de protéines pour plus d’un milliard de personnes dans le monde. L'océan est aussi la clé de notre économie, avec environ 40 millions de personnes employées par les industries océaniques d'ici à 2030.

Organisation des Nations Unies

Cette année encore, il va s'agir de faire rappeler l'urgence de la situation des Océans et des ressources qu'ils renferment : Avec 90 % des populations de gros poissons déjà épuisées et 50 % des récifs coralliens détruits, nous prenons plus de l'océan que ce qui peut être reconstitué.

.

Pour protéger et préserver l'océan et tout ce qu'il soutient, nous devons donc créer un nouvel équilibre, ancré dans une véritable compréhension de l'océan et de la façon dont l'humanité y est liée. Nous devons établir une relation avec l'océan qui soit réellement inclusive, innovante et éclairée par les leçons du passé.

Une préoccupation qui doit donc se traduire de manière pratique par une réelle prise de conscience des uns et des autres selon Narcisse Zahibo, chercheur en océanologie et doyen de l’Université des Antilles. L'Université des Antilles compte d'ailleurs y contribuer.

La question s'est d'ailleurs invitée au programme du XVIIème Congrès des élus de la Guadeloupe ce mercredi 7 juin 2023. Il s'agissait alors d'aborder les problèmes de l’assainissement en Guadeloupe. Une thématique qui a fait réagir Camille Elisabeth, maire de Pointe Noire, sur l’état des eaux autour de l'Archipel guadeloupéen. Une remarque qui prend tout son sens en un tel jour. 

Pollution bactériologique à la plage de Bananier à Capesterre-Belle-Eau.

Et les Nations Unies concluent avec ces mots qui peuvent concerner les ressortissants de la Guadeloupe, de Saint Barthélemy et de Saint Martin :

Il est donc important de sensibiliser le public sur la place fondamentale qu'ils occupent dans notre écosystème, et sur les menaces auxquelles ils font face à cause des activités humaines. Cette journée veut notamment mobiliser et unir les populations du monde entier autour d'une gestion plus durable des océans, tout en rendant hommage à leur beauté et à leur richesse.

Organisation des Nations Unies