En France, 2,06 millions de personnes présenteraient un Covid long soit 4% de la population générale.
Des affections apparaissant 3 mois après l’infection initiale avec des symptômes répertoriés par l’Organisation mondiale de la santé qui durent au moins 2 mois.
L’étude concerne un peu moins de 28 000 adultes soit 30% ayant déclarés être infectés par le virus. On y apprend même que 18 mois après l’infection, la prévalence c’est-à-dire le nombre de cas de maladie sur un période donnée, diminue.
Trois groupes d’individus sont considérés comme les plus touchés : ceux ayant subi une hospitalisation, les femmes et ceux qui ont une activité professionnelle.
Et ce, sans critère d’âge.
Quant aux démarches médicales entreprises, l’étude dévoile que le médecin généraliste reste pour ces malades ayant des symptômes prolongés incontournable dans le processus de soins. D’où un nécessaire besoin de formation pour mieux accompagner les patients même si certains "covidés long" ont aussi recours aux spécialistes.
Enfin, sur la question des enfants, une autre enquête réalisée sur la base de données de 8 pays montre que 6% des enfants infectés par le Covid, passés par les urgences ont développé des affections post-Covid dans les 3 mois qui ont suivi leur infection. Ils présentent des symptômes récurrents comme la fatigue, la toux et les difficultés à respirer.
Autre constat mis en évidence dans une enquête du British médical journal, 5% des patients atteints de Covid n’auraient pas retrouvé le goût ou l’odorat, 6 mois après l’infection.
L’infection au Sars Cov 2 peut, quelques fois, agir sur ces deux sens. Et il semble qu'ils soient durablement perturbés, même si le niveau de récupération reste encore un peu flou.
Quoiqu’il en soit, les femmes seraient plus touchées que les hommes. Et les patients souffrant de comorbidités ORL mettent encore plus de temps pour récupérer leur odorat.
D’ailleurs, les chiffres de 5% pour l’odorat et 4.4% pour le goût, cités dans l’enquête, pourraient être plus élevés selon les auteurs, du fait du type d’évaluation utilisée.
Et de conclure qu’il ne faut en aucun cas négliger les symptômes d’affection post-Covid qui peuvent constituer une vraie nuisance dans la qualité de vie au quotidien.