L'ARS et le Préfet ont fait le point sur l'épidémie de coronavirus. Les médecins peuvent désormais prescrire des tests de dépistage. En drive ou par le biais d'automates.
Philippe Gustin et Valérie Denux ont réuni la presse afin d'annoncer les principales mesures prises en vue de la seconde phase de ce confinement, "l'avant déconfinement". Suite à la consigne de l'OMS "testez, testez, testez, testez chaque cas suspect", la France a élargi le dépistage aux cas symptomatiques et à leurs contacts. Les personnes symptomatiques pourront être testées en passant soit par les médecins de villes, soit par les urgences. Les personnels impliqués dans la gestion de crise, tels que les policiers ou les pompiers, pourront également être dépistés.
Selon Valérie Denux, nous n'aurons pas de tests en nombre suffisant pour tester l'ensemble de la population. Les tests systématiques sont réservés aux personnes sortant de quatorzaine et aux EHPAD en cas de suspicion de coronavirus.
Pour ces dépistages, l'ARS attend 4 automates à destination des hôpitaux. L'institut Pasteur est en capacité de réaliser 800 tests par jour. Valérie Denux compte également demander au préfet l'autorisation de réquisitionner l'automate du laboratoire vétérinaire du CIRAD, qui permettrait de réaliser 600 tests par jour.
Mais pour réaliser des dépistages, il ne faut pas que des machines, il faut aussi des réactifs, qui vont dans les automates. La question est donc de savoir si la Guadeloupe aura suffisamment de réactifs.
Un drive est également opérationnel dès aujourd'hui à la clinique des Eaux Claires, et dès ce vendredi à la clinique de Choisy, a précisé la directrice de l'ARS.
En Basse-Terre, un point prélèvement est également disponible en complément du centre hospitalier.
Mais, point faible recoonu par Valerie Denux, pour réaliser ces tests, le personnel manque néanmoins.
Il sera également possible de réaliser ces dépistages dans les laboratoires de ville. L'un d'entre eux propose un drive test.
Tous ces tests se feront sur ordonnance médicale.
Concernant les masques, la directrice de l'ARS a indiqué qu'aujourd'hui, un peu de moins de 600000 masques ont été distribués au personnel soignant et que les stocks actuels permettent de tenir entre 3 semaines et un mois.
Pour les masques grands publics, "nous devons monter en puissance par la production en mobilisant tous les couturiers et toutes les couturières d'ici le 11 mai," selon Philippe Gustin. Et d'ajouter : "il va falloir organiser la filière et remettre en place un circuit normal de vente de masques. (...) L'accès aux masques devra être résolu avant le 11 mai."
Quel devra être son prix, sera t-il remboursé, à quel taux? La réflexion est en cours. Sera t-il fortement recommandé, obligatoire, dans quels cas? Là aussi, réflexion en cours. Une chose est plutôt sûre, il ne sera pas mis à disposition gratuitement sauf peut-être en cas d'affection longue durée (ALD).
Quant au retour progressif à l'école le 11 mai, le préfet doit rencontrer le recteur qui fera un point spécifique. Si le président du conseil régional, Ary Chalus a exprimé ses doutes quant à la possibilité d'effectuer une rentrée dans trois semaines, le préfet a avancé quelques pistes de réflexion. Car, là aussi, la réflexion est en cours. Selon Philippe Gustin, la reprise devra se faire à l'aune de la photographie du terrain. Il émet l'hypothèse de reprise à des dates différentes selon les communes. "La réponse ne sera peut-être pas la même entre la Désirade ou Les Saintes, où il n'y a pour l'instant aucun cas, et une autre commune."
Les réticences sont d'autant plus fortes dans la population et chez les élus de la Guadeloupe, qu'il n'y a pas d'eau dans les robinets pour se laver les mains, y compris dans les établissements scolaires.
Face à ce problème de manque d'eau en pleine crise sanitaire, le préfet a menacé : "je ne pourrai pas rester longtemps sans agir et proposer une solution un peu brutale. (...) Je ferai en sorte qu'on éteigne l'incendie, qu'on respecte les tours d'eau et qu'on accélère le plan d'action prioritaire pour mettre fin aux tours d'eau".
D'ici là, restez chez vous et appliquez les gestes barrières, même équipé de masque.
Selon Valérie Denux, nous n'aurons pas de tests en nombre suffisant pour tester l'ensemble de la population. Les tests systématiques sont réservés aux personnes sortant de quatorzaine et aux EHPAD en cas de suspicion de coronavirus.
Pour ces dépistages, l'ARS attend 4 automates à destination des hôpitaux. L'institut Pasteur est en capacité de réaliser 800 tests par jour. Valérie Denux compte également demander au préfet l'autorisation de réquisitionner l'automate du laboratoire vétérinaire du CIRAD, qui permettrait de réaliser 600 tests par jour.
Mais pour réaliser des dépistages, il ne faut pas que des machines, il faut aussi des réactifs, qui vont dans les automates. La question est donc de savoir si la Guadeloupe aura suffisamment de réactifs.
Un drive est également opérationnel dès aujourd'hui à la clinique des Eaux Claires, et dès ce vendredi à la clinique de Choisy, a précisé la directrice de l'ARS.
En Basse-Terre, un point prélèvement est également disponible en complément du centre hospitalier.
Mais, point faible recoonu par Valerie Denux, pour réaliser ces tests, le personnel manque néanmoins.
Il sera également possible de réaliser ces dépistages dans les laboratoires de ville. L'un d'entre eux propose un drive test.
Tous ces tests se feront sur ordonnance médicale.
Concernant les masques, la directrice de l'ARS a indiqué qu'aujourd'hui, un peu de moins de 600000 masques ont été distribués au personnel soignant et que les stocks actuels permettent de tenir entre 3 semaines et un mois.
Masque, une filière de production à structurer
Pour les masques grands publics, "nous devons monter en puissance par la production en mobilisant tous les couturiers et toutes les couturières d'ici le 11 mai," selon Philippe Gustin. Et d'ajouter : "il va falloir organiser la filière et remettre en place un circuit normal de vente de masques. (...) L'accès aux masques devra être résolu avant le 11 mai."Quel devra être son prix, sera t-il remboursé, à quel taux? La réflexion est en cours. Sera t-il fortement recommandé, obligatoire, dans quels cas? Là aussi, réflexion en cours. Une chose est plutôt sûre, il ne sera pas mis à disposition gratuitement sauf peut-être en cas d'affection longue durée (ALD).
Reprise le 11 mai : réflexion en cours
Quant au retour progressif à l'école le 11 mai, le préfet doit rencontrer le recteur qui fera un point spécifique. Si le président du conseil régional, Ary Chalus a exprimé ses doutes quant à la possibilité d'effectuer une rentrée dans trois semaines, le préfet a avancé quelques pistes de réflexion. Car, là aussi, la réflexion est en cours. Selon Philippe Gustin, la reprise devra se faire à l'aune de la photographie du terrain. Il émet l'hypothèse de reprise à des dates différentes selon les communes. "La réponse ne sera peut-être pas la même entre la Désirade ou Les Saintes, où il n'y a pour l'instant aucun cas, et une autre commune."Les réticences sont d'autant plus fortes dans la population et chez les élus de la Guadeloupe, qu'il n'y a pas d'eau dans les robinets pour se laver les mains, y compris dans les établissements scolaires.
Face à ce problème de manque d'eau en pleine crise sanitaire, le préfet a menacé : "je ne pourrai pas rester longtemps sans agir et proposer une solution un peu brutale. (...) Je ferai en sorte qu'on éteigne l'incendie, qu'on respecte les tours d'eau et qu'on accélère le plan d'action prioritaire pour mettre fin aux tours d'eau".
"Il faudra apprendre à vivre avec le masque"
L'eau sera t-elle disponible le 11 mai? Il y aura t-il des masques en nombre suffisant? Pour l'instant du côté des autorités c'est "work in progress", (travail en cours) selon Philippe Gustin. Des masques qui devront être disponibles et avec lesquels il faudra apprendre à vivre, a t-il répété. Philippe Gustin qui s'en sans rendre compte a évoqué une reprise le 11 août. Il voulait bien sûr dire le 11 mai.D'ici là, restez chez vous et appliquez les gestes barrières, même équipé de masque.