« La Ferme de Desmarais », un atelier de découpe de viande bovine situé à Basse-Terre, a été fermé provisoirement. Décision du préfet, à la suite d’un contrôle de la DAAF, mardi. Le bœuf vendu dans cet établissement pourrait être contaminé par le chlordécone,
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Du bœuf, impropre à la consommation, en raison d’un taux de chlordécone trop élevé, a-t-il été vendu par « La Ferme de Desmarais », cet atelier de découpe de viande bovine situé à Basse-Terre ? Le préfet a décidé de fermer provisoirement cet établissement, à la suite d’un contrôle effectué mardi par le service alimentation de la DAAF. « Des dysfonctionnements ont été constatés, qui pourraient mettre en cause la qualité sanitaire de ces viandes, particulièrement en matière de contamination par la chlordécone », indique un communiqué de la préfecture, qui attend les résultats des investigations en cours. Toutes les viandes bovines commercialisées sous la marque « La Ferme de Desmarais » doivent être retirés des points de vente. Et les consommateurs qui en détiendraient sont invités à les rapporter là où ils les ont achetées.
Rappelons que depuis le 25 janvier, la limite maximale de résidu de chlordécone dans la viande bovine, a été abaissée de 100 à 27 microgrammes par kilo de graisse. Les animaux issus des zones « à risque chlordécone » subissent depuis 2011 un prélèvement après abattage, au Moule. Et si le seuil est dépassé, la carcasse est saisie et détruite.
En février dernier, face au problème de chlordécone auquel ils sont confrontés directement, les producteurs de la Sica PEBA avec à leur tête Daniel Cabre, cogérant de la structure, indiquaient eux-mêmes au magazine "les Antilles Agricole" que :
Visiblement, et après la décision du préfet à l'encontre de la ferme de Desmarais, ces mesures n'auront pas suffi pour écarter tout risque de contamination au chlordécone dans la viande produite par elle.
La Ferme de Desmarais, créée en 2006 pour répondre au besoin de débouchés de la production, est le premier atelier de découpe agréé en Guadeloupe. Elle fonctionne à 99% avec la SICA PEBA sur le bovin mais elle travaille également le porc.
Rappelons que depuis le 25 janvier, la limite maximale de résidu de chlordécone dans la viande bovine, a été abaissée de 100 à 27 microgrammes par kilo de graisse. Les animaux issus des zones « à risque chlordécone » subissent depuis 2011 un prélèvement après abattage, au Moule. Et si le seuil est dépassé, la carcasse est saisie et détruite.
En février dernier, face au problème de chlordécone auquel ils sont confrontés directement, les producteurs de la Sica PEBA avec à leur tête Daniel Cabre, cogérant de la structure, indiquaient eux-mêmes au magazine "les Antilles Agricole" que :
Et le magazine précisait que "Daniel Cabre prône un système d’ateliers d’engraissement qui n’existe pas en Guadeloupe. Il s’agit d’y faire entrer les animaux pour un temps, ce qui permet non seulement une décontamination (si elle est nécessaire) mais aussi une meilleure finition de la viande pour une meilleure tendreté. Ce système aurait aussi l’avantage de limiter le stress des animaux et surtout de mieux réguler la production".Cela nous oblige, nous éleveurs, à revoir notre conduite d’élevage. Des contrôles sont faits. Il a été prouvé que les animaux qui auraient été contaminés (notamment en mangeant de l’herbe sur terre contaminée), peuvent être décontaminés en sept jours. A nous de donner l’assurance que les animaux ont bien été décontaminés, en garantissant non seulement la traçabilité de la viande, mais aussi du vif ».
Visiblement, et après la décision du préfet à l'encontre de la ferme de Desmarais, ces mesures n'auront pas suffi pour écarter tout risque de contamination au chlordécone dans la viande produite par elle.
La Ferme de Desmarais, créée en 2006 pour répondre au besoin de débouchés de la production, est le premier atelier de découpe agréé en Guadeloupe. Elle fonctionne à 99% avec la SICA PEBA sur le bovin mais elle travaille également le porc.