La Préfecture s'explique sur la gestion des activités de l’Association "Acajou alternatives" après sa liquidation

Au début de la semaine, les anciens salariés de l'Association "Acajou Alternatives" soulignaient les nombreuses carences qui subsistaient dans la gestion des activités qui étaient les leurs avant leur liquidation. Une prise de position qui a suscité une mise au point de la Préfecture qui gère directement ce dossier depuis la décision de justice. Elle a donc fait savoir que :

Afin d’organiser au mieux la poursuite des activités AHI (Accueil Hébergement Insertion) en maintenant les capacités d’hébergement et de l’accueil de jour sur l’agglomération de Basse-Terre, plusieurs structures ont été sollicitées, conformément aux engagements du préfet. L’objectif est d’assurer la continuité des prises en charge tout en prenant en compte la situation des anciens salariés d’Acajou.
La Croix-rouge a ainsi été mobilisée pour envisager une reprise des activités liées à l’ex EMIS (équipe mobile d’intervention sociale) dans le cadre d’un Samu social départemental. Le Point d’accueil et d’écoute jeunes (PAEJ) fait l’objet d’une réflexion sur l’intérêt de le regrouper avec l’autre PAEJ existant porté par l’association Accors.
Enfin, un mandat a été confié à l’ALEFPA (Association laïque pour l’éducation, la formation, la prévention et l’autonomie) pour prendre la relève des autres activités AHI, à compter du 1er mai 2019, date à laquelle doit s’achever la mission d’urgence de la Maison Saint-Vincent. L’ALEFPA, association reconnue d’utilité publique, est déjà présente en Guadeloupe sur le champ du sanitaire. Elle dispose d’une expérience reconnue dans la gestion de structures sociales et médicosociales ultramarines, notamment à la Réunion et en Martinique.


Voir aussi : Toujours aucune solution pour les anciens pensionnaires d'Acajou Alternatives