Procès Cornet : Des réquisitions identiques à la première instance

Cédric Cornet devant la cour d'appel correctionnelle de Basse-Terre face à la plaignante qui prétend avoir été victime d'atteinte sexuelle alors qu’elle était mineure au moment des faits.
Le conseiller d’opposition du Gosier avait été acquitté en première instance, mais la partie civile et le Parquet avaient fait appel de cette décision...
 

Cédric Cornet fixé sur son sort le 5 février 

Autant le matin à l'audience, Cédric Cornet semblait relativement à l'aise, n'hésitant pas à interrompre la présidente de la cour d'Appel, autant dans l'après-midi, le conseiller municipal du Gosier a dû en rabattre.
Ainsi, maître Sarah Aristide, pour la partie civile, n'a pas hésité à le qualifier de "pilleur d'enfance" et de "saccageur d'innocence".
Un constat, à l'évidence partagé par l'avocat général : "Vous avez fait preuve d'une lâcheté phénoménale vis-à-vis d'une jeune de 13 ans" a asséné Jean-Dominique Trippier. 
En face, maître Laurent Hatchi, pour la défense, a dénoncé un procès médiatique, bâti sur un stratagème... Celui de l'assistance sociale qui voulait à tout prix faire tomber Cédric Cornet. Il n'y a aucune preuve pour étayer ces prétendues relations sexuelles" a ainsi rappelé maître Hatchi. 

L'avocat général a requis les mêmes peines que celles de la première audience, à savoir 2 ans de prison avec sursis simple, 5 ans de suivi socio-judiciaire (et donc inéligibilité) et inscription au fichier des délinquants sexuels.
Du côté de la partie civile, maître Sarah Aristide se dit relativement satisfaite de cette réquisition. La décision a été mise en délibéré au 5 février prochain.