A Capesterre Belle-Eau, le buste d'Henry Sidambarom a subi des dégradations. Ce héros guadeloupéen a lutté pour l'émancipation des travailleurs indiens. Des voix dénoncent cet acte malveillant... Les profanations de stèles ou de sites se sont multipliées ces derniers mois, ce qui interpelle.
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La stupéfaction samedi dernier, à la découverte de cet acte odieux. La stèle sur laquelle repose la statue d'Henry Sidambarom a été vandalisée.
La municipalité a rencontré Jacques Sidambarom, qui est le président du "comité Henry Sidambarom", afin de conduire conjointement toutes les actions pouvant "concourir à une mémoire partagée par l’ensemble de la communauté capesterrienne et guadeloupéenne et combattre toutes les formes d’ostracisme et les tentations communautaristes".
Ces actes interpellent...
A (re) voir le reportage d'Alex Robin et Paul Labéca :
Le Gopio demande des sanctions
Le Gopio Guadeloupe, l'association de la diaspora indienne, a fermement dénoncé cette profanation. Elle souhaite que la justice s'auto-saisisse de cette affaire. Le maire de Capesterre-Belle-Eau, Joël Beaugendre et son conseil municipal ont, dans la journée de lundi condamné "avec la plus grande fermeté l’acte de profanation de la stèle Henry Sidambarom perpétré le 21 septembre".La municipalité a rencontré Jacques Sidambarom, qui est le président du "comité Henry Sidambarom", afin de conduire conjointement toutes les actions pouvant "concourir à une mémoire partagée par l’ensemble de la communauté capesterrienne et guadeloupéenne et combattre toutes les formes d’ostracisme et les tentations communautaristes".
D'autres dégradations de statues de personnages emblématiques
Mais plus que cette nouvelle dégradation d'un symbole culturel essentiel de notre patrimoine, ces dernières années, d'autres statues et stèles ont souffert de vandalisme. Il y a quelques années, la statue de Vélo, maître Ka et personnage ô combien important de notre culture guadeloupéenne avait, elle aussi été dégradée.Ces actes interpellent...
A (re) voir le reportage d'Alex Robin et Paul Labéca :