Si les deux chercheurs se félicitent de la réactivité de l’INCA au lendemain de la parution du rapport d’enquête parlementaire sur le scandale du pesticide, ils pointent du doigt bien des manquements de la part de l’institut
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« Il est dommage que le comité d’expert internationaux mis en place par l’Institut National du Cancer n’ait pas pris en compte les travaux récents publiés le 20 mars 2019 »… C’est la première remarque des professeurs Blanchet et Multignier. Ils avaient mené des recherches sur le chlordécone et le risque de récidive du cancer de la prostate même après traitement chirugical.
Les deux chercheurs regrettent également que ce comité n’ait pas pris connaissance du rapport d’expertise de l’Inserm publié en juin 2019 consacré au lien entre exposition au chlordécone et cancer de la prostate réalisé à la demande de cinq directions générales de l’Etat.
Ensuite les deux professeurs de médecine corrigent l’INCA dans ses remarques sur leurs travaux et lui rappellent les conclusions, les objectifs et la valeur de l’Etude Karuprostate en 2010.
Enfin, concernant l’Etude Madiprostate qu’ils devaient mener dans l’île sœur à la même époque pour confirmer les conclusions, ils rappellent à l’Insitut National du Cancer que c’est lui-même qui s’était prononcé défavorablement pour la poursuite des recherches. Ils se souviennent d’ailleurs encore de leur suprise lorsque cette décision avait été prise avant même "que les experts ne soient consultés et n’aient émis leur avis."
Les deux chercheurs regrettent également que ce comité n’ait pas pris connaissance du rapport d’expertise de l’Inserm publié en juin 2019 consacré au lien entre exposition au chlordécone et cancer de la prostate réalisé à la demande de cinq directions générales de l’Etat.
Ensuite les deux professeurs de médecine corrigent l’INCA dans ses remarques sur leurs travaux et lui rappellent les conclusions, les objectifs et la valeur de l’Etude Karuprostate en 2010.
Enfin, concernant l’Etude Madiprostate qu’ils devaient mener dans l’île sœur à la même époque pour confirmer les conclusions, ils rappellent à l’Insitut National du Cancer que c’est lui-même qui s’était prononcé défavorablement pour la poursuite des recherches. Ils se souviennent d’ailleurs encore de leur suprise lorsque cette décision avait été prise avant même "que les experts ne soient consultés et n’aient émis leur avis."