Un projet territorial de santé mentale pour la Guadeloupe et les Îles du Nord

Un homme en réflexion (Image d'illustration)
Le ministère de la Santé s’est penché sur la santé mentale, priorité de santé publique. Dans ce cadre, l’ARS lance un appel à projets dit « projet territorial de santé mentale de Guadeloupe et des Iles du nord » afin d’établir un plan d’action efficace.
Anxiété, autisme, déni, en Guadeloupe 34% de la population souffrent de troubles psychiques et 25% ont déjà consommé des psychotropes.Tant que nous ne trouverons pas de solutions, la maladie psychique incarnera une réalité blessante.

Les chiffres sont alarmants et nous montrent qu’il est urgent d’agir et vite.Selon l’OMS, les maladies mentales affectent une personne sur cinq chaque année et la dépression sera une des causes principales d’arrêt de travail en 2020.

Le coût estimé pour le traitement de la maladie s’élève à 23 milliards d’euros par an en France.Les pouvoirs publics veulent prendre ce sujet à bras le corps et appel à une conscience collective.

Aujourd’hui de près ou de loin, tout le monde est concerné, il faut donc dépasser les idées reçues
sur la santé psychique.
 

Des moyens pour des solutions.



Réfléchir sur des solutions adaptées aux besoins de la population de la Guadeloupe et des Îles du Nord, intégrer une forte présence du numérique, de nouvelles approches thérapeutiques ou d’accompagnement à la réinsertion sociale, tous ces éléments permettront d’améliorer l’accompagnement des malades.

Ainsi dans le cadre du programme "ma santé 2022",l’ARS souhaite sensibiliser le plus grand nombre.
L’idée aussi est de trouver des solutions mieux adaptées aux besoins de la population. Intégrer une plus forte présence du numérique, de nouvelles approches thérapeutiques ou d’accompagnement à la réinsertion sociale comme la réhabilitation psycho-sociale, notamment.
©guadeloupe
Dans le cadre du Projet Territorial de Santé Mentale un séminaire aura lieu la semaine prochaine au Gosier. Et la synthèse des travaux sera publiée au mois de décembre 2019 en découlera un plan d’actions financé en partie par l‘ARS. Un rendez-vous pour une initiative novatrice, l’idée que la bonne santé s’entretient doit émerger afin de stopper ce qui est «TABOU ».