Le projet de loi visant à réformer la formation professionnelle n’est pas adapté, en l’état, aux outre-mers. Les 500 euros annuels du « compte personnel de formation » par exemple, sont insuffisants.
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Le gouvernement veut révolutionner la formation professionnelle. Un projet de loi, présenté le 27 avril dernier en conseil des ministres par la ministre du travail Muriel Pénicaud, va bientôt être étudier devant les députés. Le texte, dit « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » prévoir une réforme en profondeur de ce secteur, et cela provoque de vives inquiétudes chez nous.
La semaine dernière, à Pointe-à-Pitre, les députées Hélène Vainqueur Christophe et Justine Bénin sont allées à la rencontre des OPCA de la Guadeloupe, les organismes collecteurs des fonds pour cette formation professionnelle. Leur première crainte, le risque de disparition du FONGECIF
Le texte ne tient pas compte des outre-mers selon Hélène Christophe Vainqueur. Il faut donc consulter les principaux concernés, pour faire bouger les choses.
Pour la députée de la 4ème circonscription, le texte n’est pas adapté au contexte de la Guadeloupe
Le projet de loi supprime les heures cumulables de formation pour les remplacer par un « compte personnel de formation », avec une somme de 500 euros par an, plafonné à 5 000 euros. Une enveloppe de formation insuffisante pour former les salariés.
La semaine dernière, à Pointe-à-Pitre, les députées Hélène Vainqueur Christophe et Justine Bénin sont allées à la rencontre des OPCA de la Guadeloupe, les organismes collecteurs des fonds pour cette formation professionnelle. Leur première crainte, le risque de disparition du FONGECIF
André Jabol, le président du Fongécif Guadeloupe
Hélène Christophe-Vainqueur, Députée de la Guadeloupe
Hélène Christophe-Vainqueur, Députée de la Guadeloupe
André Jabol, le président du Fongécif Guadeloupe