Respect des mesures anti-Covid : des contrôles et des sanctions

Les amendes pleuvent sur les contrevenants qui ne respectent pas les mesures restrictives visant à lutter contre la circulation de la Covid-19, dans l'archipel. Préfet et procureur appellent à la responsabilité de tous.
Chose promise, chose due : les services de l'Etat sillonnent l'archipel, pour s'assurer que les mesures mises en oeuvre, par la préfecture, pour lutter contre la propagation de la Covid-19, sont bien respectées, par la population.
Et, parfois, les agents tombent sur des contrevenants qui n'échappent pas aux sanctions prévues, au stade actuel de l'épidémie, dont l'évolution stagne.
 

La Covid circule activement et inquiète

Les autorités craignent un regain d'activité, après plusieurs semaines de baisse, lente, des données de contamination. Si tel était le cas, le Préfet, Alexandre Rochatte, n'exclut pas de renforcer la batterie de mesures restrictives, dès que cela lui semblera justifié.

Pour rappel, l'accès aux plages le soir et les soirées dansantes sont interdits. Les rassemblements sont limités à 6 personnes. Par ailleurs, les bars ne sont pas autorisés à lever rideau.
Voici une liste complète des règles à observer, actuellement en vigueur :


Pluie de sanctions

Mercredi 4 novembre, aux alentours de 23h30, une brigade de police a verbalisé six personnes, du fait de leur présence sur la plage la Datcha, au Gosier... bien au-delà, donc de l’heure limite autorisée, qui est 19h00. Ils ont écopé de l'amende prévue, d'un montant de 135 euros.

Deux établissements du secteur Pointe-à-Pitre/Abymes ont été immédiatement fermés. Le gérant de l'un n'a pas été en mesure de présenter sa licence de restauration. L'autre n'était pas un restaurant, mais un bar, qui émettait, de surcroit, une "musique amplifiée", selon la préfecture.
Les exploitants seront, par ailleurs, convoqués au commissariat, ultérieurement

Le week-end dernier, dix-sept personnes ont été prises en flagrant délit : elles étaient rassemblées, dans une villa, pour une soirée dansante. Les lieux avaient été loués, spécifiquement pour l'occasion. Les participants comme les propriétaires du logement ont été verbalisés, toujours à hauteur de 135 euros.
Par ailleurs, des poursuites judiciaires et disciplinaires pourraient également être engagées, à l’encontre des jeunes étudiants à l’origine de cet évènement festif.
 

Appel à la responsabilité de tous

Le préfet et le procureur appellent chacun à la responsabilité.

Au-delà des poursuites et sanctions pénales, il est rappelé que ce type de rassemblement renforce la viralité du coronavirus, dangereux pour les personnes les plus fragiles et impacte également la chaîne sanitaire, toujours fortement sollicitée, dans le contexte actuel.

Agir de manière responsable, c'est réduire les comportements à risque, qui exposent notre territoire à une circulation encore plus active de l'épidémie et, par conséquent, à l'édiction de mesures sanitaires, encore plus restrictives pour chacun d'entre nous.