Un restaurateur de Deshaies entame un bras de fer avec la DEAL

Un restaurateur de la plage de Grande Anse à Deshaies a été épinglé par la DEAL. Il lui est reproché d'avoir construit sur le domaine public maritime. Il doit remettre la plage en l'état. Mais pour l'heure, il a choisi de poursuivre son activité. 
Un restaurateur de la plage de Grande Anse à Deshaies a été épinglé par la direction de l’environnement de l’aménagement et du logement suite à la construction d’une barrière et d’un bar sur le domaine public maritime. Il a été mis en demeure d’enlever son équipement par les autorités, le 23 janvier dernier.
Mais le propriétaire continue son activité pour l’instant même s’il s’expose d’ici deux semaines à une amende ou pire, à une procédure.
 

Obligation de remettre la plage en l'état

C’est à Grande Anse, lors d’une visite de terrain que des agents ont constaté la réalisation d’une clôture le long et sur les côtes d’un espace supposé du domaine public, ainsi que la construction d’un bar dans la zone des cinquante pas géométriques.
Des travaux qui, selon la Deal, n’ont fait l’objet d’aucune autorisation. Et ces faits constituent selon eux une occupation illégale du domaine public. Conséquence, il est demandé au propriétaire du restaurant Karacoli, d’enlever les équipements et de remettre les lieux dans l’état initial, dans un délai d’un mois.
Ce que refuse de faire, pour l’instant, le propriétaire du restaurant incriminé qui par ailleurs ne souhaite pas s’exprimer sur la question. Il a d’ailleurs pris un avocat pour défendre ses droits.
 

Des solutions sont possibles selon la municipalité

Quant à la mairie de Deshaies, territoire sur lequel se trouve le restaurant, elle n’a pas voulu s’exprimer mais nous a confirmé que les documents d’achat du terrain concerné sont conformes ; et qu’il convient de bien vérifier que les constructions réalisées le sont sur le terrain des intéressés.
Avant d'ajouter que même si ce n’est pas le cas, ce litige pourrait se régler avec une AOT, une autorisation d'occupation temporaire du domaine public comme c’est déjà le cas pour d’autres commerçants dans la même situation.
Une autorisation qui prend la forme d’un arrêté pris par l’autorité administrative et peut entrainer le paiement d’une redevance.

En attendant le 23 février, date de l’expiration du délai, le propriétaire prépare ses arguments de défense pour garder intact son équipement et continuer d'utiliser cet espace dans le cadre de son activité économique.