Dans un courrier adressé aux ministres de l'interieur et des outre-mer, Philippe Gustin, le préfet de Guadeloupe, les presse d'acter la révocation de Jacques Bangou, le maire de Pointe-à-Pitre. De fait le conseil des ministres aurait déjà du statuer mais ce dossier a été reporté à deux reprises.
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Ce courrier de 4 pages circule depuis hier sur tous les réseaux sociaux. Une fuite pour le moins surprenante à ce niveau de l’Etat.
Sur le fond de cette note adressée au ministre de l'interieur et à la ministre des outre-mer, Philippe Gustin persiste et signe dans sa demande de révocation du maire de Pointe-à-Pitre. Son argumentaire repose sur deux éléments :
Le premier concerne l’aggravation de la situation budgétaire de Pointe-à-Pitre. Le déficit qui était de 78 millions d’euros en 2018 pourrait atteindre 90 millions d’euros en 2019. Jacques Bangou ne tiendrait pas compte ou alors de manière très partielle des recommandations de la Chambre régionale des Comptes. Un exemple, celui des dépenses de personnel. Elles ont augmenté de plus de 700 000 euros d’un exercice à l’autre. Et ce en totale contradiction avec les déclarations du maire qui annonçaient, il y a peu, l’arrêt des agents sous contrats, la fin des heures supplémentaires et le non remplacement des agents partant à la retraite.
L’autre argument relève de l’action de l’Etat. Selon Philippe Gustin, révoquer Jacques Bangou permettrait de poursuivre l’effort engagé auprès des autres collectivités afin d’assainir leur situation budgétaire. Ne pas le faire reviendrait à décrédibiliser l’action des services de l’Etat et à fortiori à déjuger l’auteur de ce courrier. L’alternative est simple. Il suffit maintenant de patienter jusqu’à mercredi, date du prochain conseil des ministres pour savoir qui de l’un ou de l’autre l’emportera.
Et visiblement, Philippe Gustin n’est pas le seul à demander la révocation de Jacques Bangou. Une pétition en ligne a dépassé aujourd’hui la barre des 500 signatures. Une pétition lancée voilà 4 mois par Marie-Eugène TROBO THOMASEAU, conseillère municipal d’opposition à Pointe-à-Pitre. Là, nous sommes dans un registre plus classique, celui de la campagne électorale qui a bel et bien démarré.
Sur le fond de cette note adressée au ministre de l'interieur et à la ministre des outre-mer, Philippe Gustin persiste et signe dans sa demande de révocation du maire de Pointe-à-Pitre. Son argumentaire repose sur deux éléments :
Le premier concerne l’aggravation de la situation budgétaire de Pointe-à-Pitre. Le déficit qui était de 78 millions d’euros en 2018 pourrait atteindre 90 millions d’euros en 2019. Jacques Bangou ne tiendrait pas compte ou alors de manière très partielle des recommandations de la Chambre régionale des Comptes. Un exemple, celui des dépenses de personnel. Elles ont augmenté de plus de 700 000 euros d’un exercice à l’autre. Et ce en totale contradiction avec les déclarations du maire qui annonçaient, il y a peu, l’arrêt des agents sous contrats, la fin des heures supplémentaires et le non remplacement des agents partant à la retraite.
L’autre argument relève de l’action de l’Etat. Selon Philippe Gustin, révoquer Jacques Bangou permettrait de poursuivre l’effort engagé auprès des autres collectivités afin d’assainir leur situation budgétaire. Ne pas le faire reviendrait à décrédibiliser l’action des services de l’Etat et à fortiori à déjuger l’auteur de ce courrier. L’alternative est simple. Il suffit maintenant de patienter jusqu’à mercredi, date du prochain conseil des ministres pour savoir qui de l’un ou de l’autre l’emportera.
Et visiblement, Philippe Gustin n’est pas le seul à demander la révocation de Jacques Bangou. Une pétition en ligne a dépassé aujourd’hui la barre des 500 signatures. Une pétition lancée voilà 4 mois par Marie-Eugène TROBO THOMASEAU, conseillère municipal d’opposition à Pointe-à-Pitre. Là, nous sommes dans un registre plus classique, celui de la campagne électorale qui a bel et bien démarré.