Après le chlordécone, l’ANSES a publié un nouveau rapport, cette fois sur les pollens et les moisissures allergisants dans l’air ambiant outre-mer. Mais en la matière, on est face à un manque de données pour évaluer leur réel impact sanitaire
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Asthme, toux, rhinites, sinusite allergies… Le risque allergique associé aux pollens et aux moisissures semble bien plus important aux Antilles que sur le reste du territoire français. Pourtant à ce jour, très peu d’informations sont réellement connues et d’études menées, sur ce risque. Saisie par les ministères en charge de l’Ecologie et de la Santé, l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, vient de dresser un constat plutôt inquiétant sous nos latitudes.
18% des enfants chez nous contre 16% dans l’Hexagone en ce qui concerne la rino-pharyngite. 12% oiyr ce qui est de l’asthme chez les adolescents des Antilles contre 8% dans l’Hexagone avec des hospitalisation bien plus fréquentes. Et les adultes de plus de 45 ans ont même entre 2 et 4 fois plus de risque d’en mourir chez nous que sur le territoire national.
Si le lien entre la prévalence de ces pathologies et l’exposition au pollen ou aux moisissures dans nos îles n’est pas clairement établi faute d’étude épidémiologique digne de ce nom, celles menées ailleurs en zone tropicale semblable (Trinidad, Porto Rico ou le Mexique) ont clairement établi ce rapport de cause à effet.
Du coup, l’ANSES s’inquiète de l’absence d’information sur nos territoires, de l’absence de mesures de prévention pour limiter la présence d’espèce végétales aux pollens préoccupants. Elle recommande donc la mise en place d’un dispositif précis de mesure de ces pollens et des moisissures dans l’air, une amélioration de la connaissance de l’Etat de santé des Antillais, et l’installation d’un réseau de médecins sentinelles allergènes.
Reste juste à savoir quand sera menée une véritable analyse de santé public en la matière…
18% des enfants chez nous contre 16% dans l’Hexagone en ce qui concerne la rino-pharyngite. 12% oiyr ce qui est de l’asthme chez les adolescents des Antilles contre 8% dans l’Hexagone avec des hospitalisation bien plus fréquentes. Et les adultes de plus de 45 ans ont même entre 2 et 4 fois plus de risque d’en mourir chez nous que sur le territoire national.
Si le lien entre la prévalence de ces pathologies et l’exposition au pollen ou aux moisissures dans nos îles n’est pas clairement établi faute d’étude épidémiologique digne de ce nom, celles menées ailleurs en zone tropicale semblable (Trinidad, Porto Rico ou le Mexique) ont clairement établi ce rapport de cause à effet.
Du coup, l’ANSES s’inquiète de l’absence d’information sur nos territoires, de l’absence de mesures de prévention pour limiter la présence d’espèce végétales aux pollens préoccupants. Elle recommande donc la mise en place d’un dispositif précis de mesure de ces pollens et des moisissures dans l’air, une amélioration de la connaissance de l’Etat de santé des Antillais, et l’installation d’un réseau de médecins sentinelles allergènes.
Reste juste à savoir quand sera menée une véritable analyse de santé public en la matière…