La route sinueuse de Joann Ruffine révélée au grand jour

Un rapport de l'Agence Française de Lutte contre le Dopage revient sur le cas Joann RUFFINE. Dans cette ordonnance publiée le 8 juin 2017, il est fait état des différentes sanctions reçues par l'ancien coureur cycliste, liées à ses différentes prises de produits illicites.
Les déboires de Joann RUFFINE débutent le 31 juillet 2011 : Il est pris en flagrant délit d’usage d’E.P.O. Il est sanctionné par l’Agence Française de Lutte contre le Dopage à deux ans d’interdiction de pratique de son sport sous licence de la Fédération Française de Cyclisme.
Deux ans plus tard, à peine remis en selle, il est de nouveau contrôlé positif, le 2 août 2015, lors du Tour de la Guadeloupe, 3 jours avant sa fameuse bagarre avec Ludovic TURPIN qui lui vaudra une exclusion de la compétition.
Sanctionné dans cette affaire par l’UCI, sa sanction ne sera jamais communiquée. La FFC adopte la même position, aucune décision dévoilée alors qu’une procédure est toujours en cours chez le doyen des juges d’instruction pour coups et blessures volontaires.
Mais, eu égard à la gravité de la récidive en matière de dopage, la commission nationale de discipline de la FFC, le sanctionne d’une radiation à vie.
Une sanction que commue en appel, l’AFLD en 8 ans de suspension avec sursis.
En Colombie, depuis le mois de juillet 2017, Joann RUFFINE n’a jamais eu connaissance de ce rapport de l’Agence Française de lutte contre le Dopage. Il a toutefois accepté de s’exprimer sur le sujet…
©guadeloupe

Aujourd’hui, malgré toutes ses sanctions disciplinaires, Joann RUFFINE pourrait même remonter à vélo s’il le voulait.
Par ailleurs, le Comité Régional de Cyclisme de la Guadeloupe n’aurait semble-t-il jamais été mis au courant d’une quelconque sanction ou aurait feint de la savoir, depuis la publication de ce rapport, le 8 juin 2017