Leur mal être, ils le proclament depuis déjà un certains temps. Mais, mobilisations après mobilisations, des promesses leur sont faîtes pour une amélioration de la vie dans ce quartier. Des promesses qui engagent des fonds qui tardent souvent à venir.
Et à Sandy Ground, on a souvent tellement attendu, que lorsqu'on ne voit rien venir on ne croit plus que cela viendra un jour.
Alors, c'est toujours la colère qui l'emporte. Une colère qui s'exprime dans les rues.
Ces derniers jours, le quartier connait un regain de fièvre. Une contagion de la Guadeloupe toute proche diront certains. Mais si à Saint Martin certains ont voulu prendre le train des manifestants guadeloupéens contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire, ils ne se confondent pas avec ceux de Sandy Ground pour qui, la vie dans ce quartier oublié, est toujours le sujet d'une mobilisation unanime.
Ce jeudi matin, comme il le fait désormais, le préfet délégué de Saint Barthélemy et de Saint Martin s'est rendu sur place. Il souhaitait rencontrer les manifestants. Eux souhaitaient surtout qu'il ait enfin compris le ras-le-bol des habitants de Sandy Ground
Pour autant, et en raison des exactions commises durant ces derniers jours par une quarantaine de personnes qui ne font pas partie du collectif, le préfet a décidé d'instaurer un couvre-feu à Sandy Ground dés ce jeudi soir et pour 24 heures.
Et pour comprendre ce malaise répété qui perdure dans ce quartier de Saint Martin, il convient de s'arrêter sur ces questions qui n'ont de cesse d'être rappeler, comme un refrain amer dans la bouche de ceux qui l'entonent .
Voyez le dossier en deux volets d'Hervé Pédurand et Ronhy Malety.
Une revendication pour un bien vivre à Sandy Ground qui risque de durer aussi longtemps qu'il faudra pour changer la réalité de ce quartier de Saint Martin