Après un premier cas observé en Guadeloupe, le 25 juillet dernier, c'est maintenant à Saint-Martin que l'on parle de la variole du singe.
Un patient contaminé par le Monkeypox a été identifié dans l'île, informe l'ARS, ce lundi. Pris en charge dès l’apparition des premiers signes évocateurs, le malade a été placé à l'isolement. Ses proches ont également été informés et accompagnés précise l'autorité sanitaire.
L'ARS rappelle les mesures de prudence.
Le virus de la variole du singe peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons...). Les rapports sexuels avec ou sans pénétration réunissent ces conditions pour une contamination ; et avoir plusieurs partenaires augmente le risque d’être exposé au virus. En particulier, le contact direct avec une peau lésée durant un rapport sexuel facilite la transmission.
ARS de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy
Lors de la plupart des contaminations, les symptômes sont légers et peuvent être traités à domicile selon l'ARS.
La fièvre, les maux de tête, l'apparition de boutons sur le visage, le corps, les paumes des mains et les plantes des pieds qui se transforment en croûtes puis tombent, sont des symptômes à surveiller. Ils disparaissent généralement en 2 à 4 semaines.
Comme dans de nombreux territoires, la vaccination (notamment préventive) est également proposée aux Saint-Martinois, ainsi qu'au Saint-Barths, au Centre gratuit d'information, de diagnostic et de dépistage (CEGGID) à l'hôpital Louis Constant Fleming (Lundi : 9h – 12h et 15h – 16h, mardi : 9h – 16h, mercredi : 9h – 16h, jeudi : 12h – 19h, vendredi : 9h – 16h).