Il est probablement un prodige de la musique du 21ème siècle, une musique qui s'est nourrie de toutes les autres pour offrir au monde quelque chose d'autre. Lui-même, il est issu d'un tel brassage culturel et tout en lui porte aujourd'hui.
En l'invitant à participer au Festival de Gwo Ka, les organisateurs prouvent d'emblée que la culture n'abdique pas devant les contingences de la pandémie.
Chercheur en musicologie, les travaux de Gino Sitson portent sur la cognition musicale, les propriétés expressives de la voix et le processus de transmission de la musique de la diaspora « noire ». Parmi eux, il s’intéresse particulièrement à la musique gwoka guadeloupéenne. C'est dans ce cadre qu'il a publié son ouvrage : "Santiman et Lokans dans le GwoKa"
Le reportage de Lise Dolmar et Daniel Quérin
De lui, Gino Sitson dit :
Gino Sitson est un pionnier d’une nouvelle génération de musiciens africains aux influences multiculturelles qui intègrent dans leurs styles musicaux leurs propres expériences vivantes, à la fois passionnantes et déroutantes (nord/sud, tradition/modernité, 20e et 21e siècles).
Son projet musical audacieux combine de manière innovante jazz, gospel, blues et polyphonies africaines traditionnelles, polyrythmies et mélodies
« Une voix extraordinairement souple dans des espaces riches en mélodies, émotions et rythmes. Son don pour la mélodie et son pouvoir de persuasion dans l’interprétation établissent une connexion instantanée avec les auditeurs (…) toujours fascinant. »
Don Heckman – Los Angeles Times