Sargasses : L'Etat envoie des renforts à Terre-de-Bas et Marie-Galante

Face à l'ampleur des dégâts, la Préfecture s'active contre les sargasses à Marie Galante et à Terre-de-Bas. Des militaires du RSMA sont déployés à Capesterre ce mardi matin, pour renforcer les moyens locaux pour le ramassage des algues. Aux Saintes, le Sargator tant attendu est tombé en panne. 
L'Etat tente de prendre les choses en mains, dans le dossier sargasses. Ce mardi 15 mai, la Préfecture a entrepris de travailler sur deux sites très touchés par l'arrivée massive de ces algues brunes : à Terre-de-Bas et à Marie-Galante. 

Le Sargator en panne à Terre-de-Bas !

Coupée du monde pendant quelques jours, Terre-de-Bas vit un cauchemar quotidien. En cause, les sargasses qui ont encerclé l'île. A tel point qu'à plusieurs reprises, les rotations de navettes en La Guadeloupe et l'île des Saintes ont dû être interrompues. 
Après plusieurs appels à l'aide du maire, Emmanuel Duval, une mobilisation des habitants, l'Etat a décidé d'intervenir en envoyant le Sargator, un bateau de ramassage conçu par une société guadeloupéen. L'embarcation permet de collecter jusqu'à 10 tonnes d'algues grâce à un tapis roulant qui peut aller jusqu'à 1m80 de profondeur.
Mais la petite île du Sud semble jouer de malchance. Après seulement quelque semaines minutes, le bateau est tombé en panne. Le Sargator a été remorqué vers Pointe-à-Pitre pour y être réparé.  
Une autre initiative, encore à l'état de projet, a pour ambition d'implanter un barrage flottant à l'entrée du port, pour dévier l'arrivée de nouvelles algues. 
Ce système est déjà utilisé à Punta Cana, en République dominicaine, par exemple. 
Exemple de barrage anti-sargasses à Punta Cana, en République dominicaine.

Le RSMA à Marie-Galante

A Marie-Galante, ce sont une dizaine de militaires du RSMA (régiment du service militaire adapté) qui ont débarqué ce mardi matin sur la Grande galette pour se concentrer essentiellement sur la plage de Capesterre. Ils viennent en renfort des moyens locaux pour l'enlèvement des sargasses. 
Le sous-préfet de Pointe-à-Pitre, Jean-Michel Jumez, sera sur place, dans l'après-midi, avec le colonel Sébastien Pelissier, chef de corps du RSMA, afin de présente les objectifs et les modalités de l’opération. Opération qui semble déjà obsolète tant la situation est critique sur place. 
Ce que confirme Ludivine Guiolet-Oulac, sur place, à Marie-Galante : 
©guadeloupe