C’est en tout cas l’un des sentiments qui ressortent du sondage mené par la Fédération Hospitalière de France. 6.000 personnes ont répondu à cette consultation dans l’hexagone mais aussi outre-mer. Le manque de moyens réservés à la santé inqiète en Guadeloupe
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Deux demandes fortes se dégagent des sentiments exprimés par les personnes sondées. D’abord, il faut plus de moyens pour les hôpitaux de nos régions. La situation des établissements hospitaliers se dégrade en France. A tel point que les Français ont le sentiment que le service public hospitalier est en danger. Un sentiment encore plus accru dans nos régions.
Nos centres hospitaliers en outre-mer enregistrent régulièrement des déficits financiers et budgétaires de structure.
56% des habitants des collectivités ultramarines affirment qu’ils constatent cette détérioration depuis au moins 10 ans. Une situation qui serait directement due aux politiques publiques mises en place par les différents gouvernement.
L’avenir leur paraît même bien sombre. Près de trois quart considèrent que les métiers de la santé public n’attirent plus. Ils mettent en cause les mesures insuffisantes pour intéresser les jeunes à ces métiers.
A l’heure où nos territoires sont confrontés à un vieillissement accéléré des populations, cela laisse craindre le pire, notamment pour les prises en charges de nos séniors.
Ensuite les habitants des outre-mer pensent qu’il faut améliorer ce système de santé. Pour cela il faudrait, entre autre, une obligation d’implantation des médecins dans les déserts médicaux. Une obligation pour les jeunes docteurs qui s’apparente à une solution à la dégradation du système de santé.
Parmi les autres pistes évoquées : l’hospitalisation à domicile, dès que possible, ou encore l’instauration d’indicateurs qualité qui pourraient alerter les autorités sur les dysfonctionnements dans les parcours de soins.
La réaction du délégué local de la Fédération hospitalière de la Guadeloupe, Francis Farant
Pour Francis Farant, le financement des hôpitaux des outre-mers et singulièrement de Guadeloupe n’est pas assuré de façon pérenne. Les rallonges budgétaires de l’Etat pour combler les déficits relèveraient même de l’hypocrisie.
La fédération hospitalière de Guadeloupe envisage d’évoquer toutes ces problématiques lors de son prochain congrès de juin prochain. Mais dores et déjà, il y a un facteur qui pose problème. La décentralisation qui n’a pas été faite avec tous les pouvoirs.
Nos centres hospitaliers en outre-mer enregistrent régulièrement des déficits financiers et budgétaires de structure.
56% des habitants des collectivités ultramarines affirment qu’ils constatent cette détérioration depuis au moins 10 ans. Une situation qui serait directement due aux politiques publiques mises en place par les différents gouvernement.
L’avenir leur paraît même bien sombre. Près de trois quart considèrent que les métiers de la santé public n’attirent plus. Ils mettent en cause les mesures insuffisantes pour intéresser les jeunes à ces métiers.
A l’heure où nos territoires sont confrontés à un vieillissement accéléré des populations, cela laisse craindre le pire, notamment pour les prises en charges de nos séniors.
Ensuite les habitants des outre-mer pensent qu’il faut améliorer ce système de santé. Pour cela il faudrait, entre autre, une obligation d’implantation des médecins dans les déserts médicaux. Une obligation pour les jeunes docteurs qui s’apparente à une solution à la dégradation du système de santé.
Parmi les autres pistes évoquées : l’hospitalisation à domicile, dès que possible, ou encore l’instauration d’indicateurs qualité qui pourraient alerter les autorités sur les dysfonctionnements dans les parcours de soins.
La réaction du délégué local de la Fédération hospitalière de la Guadeloupe, Francis Farant
Francis Farant, délégué local de la Fédération hospitalière de la Guadeloupe
Francis Farant, délégué local de la Fédération hospitalière de la Guadeloupe
Francis Farant, délégué local de la Fédération hospitalière de la Guadeloupe