Le SIAEAG lui demande de payer des dettes inexistantes !

Le calvaire d’un abonné du SIEAG de Petit-Bourg... Depuis plusieurs années, il reçoit des relances et des saisies sur salaire venant de l'opérateur, alors qu'il est à jour de ses factures.
Le désarroi d’un consommateur affilié au SIAEAG. Il se sent persécuté par l'opérateur !
 

Des dettes inexistantes

Thierry*, résidant à Petit-Bourg, estime vivre un véritable harcèlement de la part du Syndicat intercommunal d’adduction en eau et d’assainissement de la Guadeloupe. Alors qu’il est à jour de toutes ses factures, il ne cesse
de recevoir des menaces de saisies sur salaire pour des dettes qui n’existeraient pas. Et aujourd’hui, il n’en peut plus. 
Ses tracas avec le SIAEAG commencent en 2011. Comme bien des usagers, il reçoit un arriéré de factures d'eau, d'une année, à payer. En cause, un problème informatique de l'organisme : le système de prélèvement automatique avait eu des dysfonctionnements, sans qu'il ne s'en rende compte. Il s'acquitte donc immédiatement de cette année de factures.
Mais, 3 ans plus tard, c'est cette fois, un commandement de payer l'une des factures, qui arrive par courrier.
 

Il risque une saisie sur salaire

Renseignements pris, le SIAEAG lui dit de ne pas en tenir compte, qu'il ne leur doit rien. Et pourtant, en 2017, rebolote... "Je reçois encore un courrier des Finances publiques... Cette fois-ci, c'est une notification d'opposition à tiers détenteur (OTD)" explique t-il. Il fait alors des "mails un peu musclés" au SIAEAG et à la Trésorerie, sans réponse de leur part. Et en avril et juin, il reçoit à deux reprises, ce même courrier "de menace de saisie sur salaire". 
En changeant de méthode, il finit par obtenir une réponse. "Après la deuxième lettre où j'ai fait un mail très musclé avec copie à des organes de presse, là, tout le monde s'est agité. Et on me répond par mail, qu'après vérification, il semblerait que je ne doive rien".
Il pensait alors que tout était réglé... Sauf, qu'au mois de juillet, il reçoit pour la 3ème fois ce courrier d'opposition à tiers détenteur. Il a alors décidé de faire connaître sa mésaventure "parce qu'il y a de l'abus et ce sont les contribuables qui en paient les frais". 
Il a tout de même reçu une réponse du Centre des finances publiques lui demandant de ne pas tenir compte du courrier. 
Mais, Thierry*, aujourd'hui se demande, à quand la prochaine OTD...

Contacté, le comptable public de Cap Excellence n’a pas répondu à notre sollicitation.


*Le prénom a été changé