Les chiffres du chômage pour le mois de novembre sont tombés en Guadeloupe. Toute petite baisse de 0,4 point par rapport au mois d’octobre dernier. C'est dans ce contexte que le gouvernement envisage de renforcer le contrôle des demandeurs d’emplois
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Les chiffres du chômage restent toujours en dents de scie en Guadeloupe pour ce mois de novembre. Sur les trois derniers mois, il y a une diminution de 0,5 points des demandeurs d’emploi, mais sur un an le chômage progresse de plus de 2 points.
Pour les mois de septembre, octobre et novembre, les deux premiers motifs d’inscription à Pôle Emploi, toutes catégories confondues, restent les reprises d’activités et les fins de contrats à durée déterminée. Puis en troisième position, les premières entrées.
Comme dans un bilan comptable, parallèlement il y a les sorties des listings de Pôle Emploi. Les défauts d’actualisation représentent les principaux motifs de sorties, toutes catégories confondues, là aussi. Sur la période il y a eu 2 830 cessations d’inscriptions pour défaut d’actualisation. Ensuite arrive les autres cas, c'est-à-dire les sorties qui ne sont pas classifiées. Elles représentent la deuxième cause (500), arrive en troisième position les reprise d’emplois déclarés (390) et enfin les entrées en stage (270).
Notez que les demandeurs d’emploi dits "de longues durées", de plus d’un an, n’arrivent pas à se sortir du cercle infernal du chômage. tous les indicateurs sont en augmentation.
Un contexte choisi par le gouvernement pour envisager de durcir le contrôle des demandeurs d'emplois
Le Canard Enchaîné vient de jeter un pavé dans la marre. L’hebdomadaire satirique a révélé les projets du gouvernement pour le contrôle des demandeurs d’emplois. Le gouvernement prévoit de durcir ce contrôle en exigeant des inscrits à Pôle Emploi un rapport mensuel complet d’activité. Pour les récalcitrants ou les fraudeurs supposés, cela pourrait entraîner une diminution de moitié des allocations chômage pour deux mois.
Une note confidentielle prise par le ministère du travail dans le cadre des futures négociations de l’assurance chômage entre partenaires sociaux.
La polémique enfle, a tel point qu’Emmanuel Macron le président de la République a dû interrompre ses vacances pour réagir et justifier cette proposition de son programme présidentielle.
Durcir le contrôle des demandeurs d’emploi, une perspective qui entraîne la méfiance des organisations syndicales
Quant à l'idée de sanctions contre les demandeurs d'emploi, elle est qualifiée de "honte" par la syndicaliste
Pour les mois de septembre, octobre et novembre, les deux premiers motifs d’inscription à Pôle Emploi, toutes catégories confondues, restent les reprises d’activités et les fins de contrats à durée déterminée. Puis en troisième position, les premières entrées.
Comme dans un bilan comptable, parallèlement il y a les sorties des listings de Pôle Emploi. Les défauts d’actualisation représentent les principaux motifs de sorties, toutes catégories confondues, là aussi. Sur la période il y a eu 2 830 cessations d’inscriptions pour défaut d’actualisation. Ensuite arrive les autres cas, c'est-à-dire les sorties qui ne sont pas classifiées. Elles représentent la deuxième cause (500), arrive en troisième position les reprise d’emplois déclarés (390) et enfin les entrées en stage (270).
Notez que les demandeurs d’emploi dits "de longues durées", de plus d’un an, n’arrivent pas à se sortir du cercle infernal du chômage. tous les indicateurs sont en augmentation.
Un contexte choisi par le gouvernement pour envisager de durcir le contrôle des demandeurs d'emplois
Le Canard Enchaîné vient de jeter un pavé dans la marre. L’hebdomadaire satirique a révélé les projets du gouvernement pour le contrôle des demandeurs d’emplois. Le gouvernement prévoit de durcir ce contrôle en exigeant des inscrits à Pôle Emploi un rapport mensuel complet d’activité. Pour les récalcitrants ou les fraudeurs supposés, cela pourrait entraîner une diminution de moitié des allocations chômage pour deux mois.
Une note confidentielle prise par le ministère du travail dans le cadre des futures négociations de l’assurance chômage entre partenaires sociaux.
La polémique enfle, a tel point qu’Emmanuel Macron le président de la République a dû interrompre ses vacances pour réagir et justifier cette proposition de son programme présidentielle.
Durcir le contrôle des demandeurs d’emploi, une perspective qui entraîne la méfiance des organisations syndicales
Marie-Agnès Castro, de la CGTG Pôle Emploi
Marie-Agnès Castro, de la CGTG Pôle Emploi