Téléphoner au volant peut désormais entraîner la suspension du permis de conduire

Pour lutter contre la mortalité sur les routes, le comité interministériel de la sécurité routière avait annoncé en janvier 2018 18 mesures. Le 21 mai 2020, le décret d’application est paru au journal officiel. Et depuis le 22 mai, le téléphone au volant est lourdement sanctionné
Depuis le 22 mai dernier, conduire en ayant son portable à la main peut occasionner une suspension du permis. L’usage du téléphone au volant multiplie par trois le risque d’accident.
Plus grave, lire un message en conduisant multiplie le risque par 23 : il oblige le conducteur à détourner les yeux de la route pendant en moyenne 5 secondes.
L’utilisation des « kits mains libres » déconcentre tout autant le conducteur. Jusque là, toute personne surprise en train de téléphoner tout en conduisant était sanctionnée d’une amende forfaitaire de 135 € et d'un retrait de 3 points du permis de conduire.
Depuis ce 22 mai tout conducteur commettant une infraction tout en téléphonant en conduisant, se verra retirer son permis immédiatement. Cette sanction pourra être suivie d’une suspension du permis de conduire pour une durée maximale de 6 mois.
A l’exception des appareils électroniques correcteurs de surdité, la mesure qui prévoit que "les oreillettes permettant de téléphoner ou d’écouter de la musique font partie de cette interdiction" est toujours en vigueur.
Au niveau national, en 2018, près de 386 000 personnes se sont faites sanctionner pour avoir conduit tout en tenant un téléphone à la main (+1,5 % par rapport à 2017) et plus de 22 000 pour avoir téléphoné avec l’oreillette.
Au total, en 2018,  plus d’un million de points ont été retirés des permis à cause des portables. 

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