Ce 6 février, la saint Gaston, a donné le coup d'envoi des 3 journées mondiales sans téléphone portable. Une initiative destinée à interpeller le public sur son rapport au mobile. Alors, cap ou pas cap ?
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La journée sans téléphone portable, qui s'étend, en fait sur trois jours, a été lancée en 2001 par l’écrivain français Phil Marso. Son objectif : réfléchir à la place qu'à pris cet appareil dans notre société moderne.
77% des Français possèdent un téléphone portable. Une récente étude réalisée par l’institut Deloitte, en 2017, estimait que les Français regardaient en moyenne 26,6 fois par jour leur smartphone et jusqu'à 50 fois pour les 18-24 ans. D’autres sondages mondiaux font grimper les chiffres jusqu’à 150 fois.
Pour 47% d'entre eux, on ne compte plus les moutons. Le smartphone est devenu le compagnon des insomniaques. Toujours selon l'étude, 81% le sortent pendant un repas en famille ou entre amis.
Et si toutefois, passer une journée sans votre téléphone portable est, pour vous, mission impossible, vous souffrez peut-être de nomophobie ou addiction au téléphone portable.
Une étude effectuée en 2008 a révélé que 53% des utilisateurs de téléphones mobiles présentaient des symptômes d'anxiété en cas de problèmes avec leur portable (perte, batterie faible, mauvaise couverture du réseau). La nomophobie, dont le nom provient de la contraction de "no mobile phobia", est un terme qui désigne la phobie de ne pas avoir son téléphone portable à portée de main.
A (re) voir le reportage d'Ingrid Ssossé-Ismain réalisé en avril 2012. A cette époque, les Guadeloupéens étaient déjà très attachés à leur téléphone portable :
Comme Benoît, un Français sur 10 a choisi de vivre sans téléphone portable. Au quotidien, ils se passent très bien de cet appareil connecté. Finalement, ceux que cela dérange le plus, ce sont ceux qui cherchent à les joindre.
C'est l'outil du quotidien
Il sert à passer des appels, à surfer sur Internet, à envoyer des mails, de réveil le matin, d'agenda ou de montre, d'appareil photo... Le téléphone portable fait partie de notre quotidien.77% des Français possèdent un téléphone portable. Une récente étude réalisée par l’institut Deloitte, en 2017, estimait que les Français regardaient en moyenne 26,6 fois par jour leur smartphone et jusqu'à 50 fois pour les 18-24 ans. D’autres sondages mondiaux font grimper les chiffres jusqu’à 150 fois.
Pour 47% d'entre eux, on ne compte plus les moutons. Le smartphone est devenu le compagnon des insomniaques. Toujours selon l'étude, 81% le sortent pendant un repas en famille ou entre amis.
Jamais sans mon smartphone
Et pour certains, impossible de se passer de leur smartphone. Lors d'un dîner, d'une réunion dans les transports, "leur meilleur ami" n'est jamais loin.Et si toutefois, passer une journée sans votre téléphone portable est, pour vous, mission impossible, vous souffrez peut-être de nomophobie ou addiction au téléphone portable.
Une étude effectuée en 2008 a révélé que 53% des utilisateurs de téléphones mobiles présentaient des symptômes d'anxiété en cas de problèmes avec leur portable (perte, batterie faible, mauvaise couverture du réseau). La nomophobie, dont le nom provient de la contraction de "no mobile phobia", est un terme qui désigne la phobie de ne pas avoir son téléphone portable à portée de main.
A (re) voir le reportage d'Ingrid Ssossé-Ismain réalisé en avril 2012. A cette époque, les Guadeloupéens étaient déjà très attachés à leur téléphone portable :
Ils résistent encore et toujours à la tendance du téléphone portable
Benoît, la cinquantaine refuse de s'acheter un téléphone portable. "Je ne veux pas être joignable à tout moment. J'ai vécu une grande partie de ma vie sans, je peux continuer sans problèmes" aime t-il expliquer. Il a tout de même un téléphone fixe à son domicile, et a consenti à se créer une adresse mail, une nécessité "pour vivre avec son temps" plaisante t-il.Comme Benoît, un Français sur 10 a choisi de vivre sans téléphone portable. Au quotidien, ils se passent très bien de cet appareil connecté. Finalement, ceux que cela dérange le plus, ce sont ceux qui cherchent à les joindre.