Au lendemain du passage de la tempête tropicale Fiona, la Guadeloupe se réveillait meurtrie... Le sud Basse-Terre, plus particulièrement, se trouvait fortement impacté.
Mais dans de nombreuses maisons, l'eau et la boue sont montées à hauteur d'homme. A Rivères-des Pères, un homme a perdu la vie, son habitation emportée par le cours d'eau en crue.
Très tôt, le président du Conseil départemental avait demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
En visite, venu "en signe du soutien du gouvernement" et pour exprimer "publiquement l'affection de la Nation au moment où la Guadeloupe souffre", Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-mer, a pu se rendre auprès de sinistrés. Et se rendre compte des dégâts.
C'est à Rivières-des-Pères, en présence des élus et de riverains, qu'il a signé l’arrêté portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle au profit de 22 communes sur les 32 de l'archipel : Les Abymes, Baie-Mahault, Baillif, Basse-Terre, Bouillante, Capesterre Belle-Eau, Gourbeyre, La Désirade, Deshaies, Gosier, Goyave, Lamentin, Petit-Bourg, Pointe-à-Pitre, Pointe-Noire, Port-Louis, Saint-Claude, Saint-François, Sainte-Rose, Trois-Rivières, Vieux-Fort et Vieux-Habitants.
Ce samedi 24 septembre, cet arrêté a été publié au journal officiel.
L'état de catastrophe naturelle est une garantie mise en place par l'État depuis 1982 afin d'indemniser les victimes d'événements naturels rares (sécheresse, orage violent, inondation, coulée de boue, avalanche, séisme...).