Nouvelle oeuvre à grande échelle de Jérôme Jean-Charles incitant au port du casque

Le deuxième volet du projet Sécurité routière 2020 "Ti Kristof" a été dévoilé ce 22 décembre. Une sculpture sur le thème du port du casque à moto, en cyclomoteur et à vélo. 

Elle est visible non loin de l'aéroport Pôle Caraïbe, aux Abymes. La deuxième oeuvre de l'artiste Jérôme Jean-Charles a été inaugurée, ce mardi 22 décembre. Toujours dans le cadre du projet "Ti Kristof" et toujours avec la Sécurité routière. 

Un message toujours d'actualité

La première des 4 œuvres prévues dans cette opération a été installée le 14 août 2020, à Capesterre Belle-Eau. Elle incite les usagers à ne pas téléphoner au volant.
Le projet "Ti Kristof", soutenu par la préfecture suite à l’appel à projet sécurité routière 2020 fait référence au personnage principal d’un spot culte de la sécurité routière diffusé dans les années 1980, qui roulait sans casque et sans lumière sur sa mobylette. Un spot trentenaire qui reste encore d'actualité, en Guadeloupe. D'où cette idée de lancer une campagne de Sécurité routière différente, avec l'artiste engagé Jérôme Jean-Charles.Ce 22 décembre, le deuxième volet du projet a été dévoilé.


Des casques de motard accidentés ou tués sur la route

Après un appel au don de casques et un mois et demi de travail acharné, l'artiste sculpteur qui souhaite apporter sa "petite pierre à l'édifice" a présenté sa dernière oeuvre. 
Des centaines de casques édifiés en pyramide avec un but simple, "toucher les personnes qui empruntent cet axe". Lui se dit ému à chaque nouvel accident ou décès, impliquant notamment un motard ou un cycliste.

Pour l'artiste, cette réalisation est doublement symbolique. Elle représente "Ti Kristoff", casque vissé sur la tête... Enfin ! Et elle invite les usagers de la route, les deux roues à être prudents au volant. Et chaque casque de l'oeuvre a une histoire... Parfois douloureuse et tragique...


Un campagne pleine d'espoir

Cette nouvelle campagne porte tous les espoirs des acteurs de la Sécurité routière. Pour Dina Latchoumaya, le nombre de morts sur nos routes est un drame. La coordinatrice départementale de la Sécurité routière estime qu'après "avoir tout tenté, toutes les manières de communiquer pour endiguer l'insécurité routière", les résultats ne sont pas satisfaisants. 
Au 16 décembre, 48 personnes ont perdu la vie sur les routes du département. Les motards, cyclistes et piétons paient le plus lourd tribut. 

 

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