Ce mardi n'aura pas été le jour tant espéré de la signature d'un protocole d'accord de sortie de crise pour la filière canne. Les représentants des planteurs avaient rendez-vous, à l'antenne régionale du Raizet avec les représentants de l'Etat, de la Région et du Département mais aussi avec les responsables de l'Iguacanne et ceux de la direction de l'usine de Gardel.
Mais cette fois encore, ils n’ont pas réussi à s'entendre sur le prix de la tonne de canne. Le Collectif des planteurs reste ferme sur les 120 euros demandés sur le prix de la tonne de canne. A cela, il ajoute la levée immédiate de l'assignation de quatre de ses membres devant la justice par Gardel.
Pour les partenaires, le sujet toit encore être travaillé pour que chacun s'y retrouve. Sans pour autant perdre de vue l'urgence qu'il y a de s'entendre pour ne pas compromettre ce qui reste comme chance de réussite de la saison sucrière 2024.
Quant au Préfet, il se veut optimiste malgré les écueils qui se répètent dans ce dossier. Même s'il ne regrette pas moins que la logique ne réussisse pas à l'emporter dans tous les esprits.
Il faudra donc un autre jour, une autre réunion, un autre lieu avec de nouvelles propositions pour que les uns et les autres s'accordent sur l'essentiel. L'essentiel pour la filière.