Ils ont l'habitude de produire jusqu'à 1900 tonnes de melons qui sont envoyées à l'exportation. Mais cette année, ils ont dû revoir leur prévision de récolte à la baisse : ils espèrent 1200 tonnes dans le meilleur des cas.
La cause, ils la connaissent et l'ont évaluée : Près de 190mm de pluie tombées entre le 20 janvier et le 11 février, alors qu'ils attendaient un temps plus sec et plus favorable à leur culture.
Pour Caraïbes Melonniers, l'organisation des producteurs de melons, c'est toute la filière qui se trouve menacée aujourd'hui parce que, ne pas pouvoir produire le tonnage escompté c'est risquer de perdre les clients les plus importants dans un marché qui est déjà fortement concurrentiel.
Ils en appellent donc aux "acteurs de la puissance publique" pour assumer avec eux la relance de la filière.
En chiffre, ces 740 tonnes de pertes de récoltes attendues représentent un déficit de 1 220 000€ et plus de 700 000€ de perte de fonds.