L’offensive de trois députés de la Guadeloupe contre la volonté du gouvernement de se désengager des contrats aidés. Hélène Vainqueur, Justine Bénin et Max Mathiasin interpellent le gouvernement. Pas question de mettre en péril la cohésion sociale de Guadeloupe.
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Les députés de la Guadeloupe ne sont pas contents. Trois d’entre eux montent au créneau pour dénoncer la volonté du gouvernement de mettre un coup de frein sur les emplois aidés. Nos collectivités et entreprises utilisent, abondamment ces dispositifs. Les emplois aidés ont pris un part importante dans la régulation sociale.
Dans un communiqué, ils interpellent l’Etat et s’interrogent : comment supprimer des postes dans les écoles, dans les hôpitaux, collectivités et associations ? Pour eux, ces dispositifs amélioraient l’emploi dans les territoires d’outre-mer.
Impossible de les faire disparaître, pour les députés, qui n'envisagent pas non plus la suppression des budgets qui y sont liés.
Max Mathiasin estime que depuis le début du quiquennat, il n'y a pas eu beaucoup de concertation.
"Cela nous impacte de deux façons. D'un point de vue financier, puisque nous sommes une économie en grande difficulté. Je crois qu'il y a plus de 500 emplois aidés, pour le second semestre, en attent de financements. Aujourd'hui, nous ne savons pas quel sort sera reservé à ces personnes qui sont en difficulté, ces jeunes qui attendent... Et je pense que cela manque un peu de dialogue, de conciliation pour que nous puissions comprendre, quand ces mesures arrivent, comment les intégrer dans une économie comme la nôtre".
Le député de la 3ème circonscription insiste en précisant que l'Outre-mer connaît déjà un retard "de développement et un retard de considération, par rapport à l'Hexagone". Par conséquent, il se déclare contre toute décision qui ne serait pas "compensée par d'autres crédits et toute diminution de moyens à l'Outre-mer".
Les trois parlementaires sont venus écouter les doléances de ces structures, au moment où le gouvernement envisage de baisser les aides au logement.
Justine Bénin et Max Mathiasin estiment que le gouvernement ne va pas s’arrêter qu’à l’Hexagone, pour ce coup de rabot.
Il n’existe pas, à proprement parler, d’APL (aide personnalisée au logement) en Guadeloupe, selon ces organisations. Toutefois, il existe une aide au logement, de 40 euros inférieure à Paris pour les allocataires guadeloupéens.
Il faut une vigilance de tous les instants selon Roland Rousseau le président de la CNL, la confédération nationale du Logement.
Non à la suppression des contrats aidés
Hélène Vainqueur Christophe, de la Nouvelle Gauche, Justine Bénin et Max Mathiasin, les députés nouvellement élus de la 4ème, 2ème et 3ème circonscription, estiment que les arguments de la ministre du travail, Muriel Pénicaud, ne sont pas clairs.Dans un communiqué, ils interpellent l’Etat et s’interrogent : comment supprimer des postes dans les écoles, dans les hôpitaux, collectivités et associations ? Pour eux, ces dispositifs amélioraient l’emploi dans les territoires d’outre-mer.
Impossible de les faire disparaître, pour les députés, qui n'envisagent pas non plus la suppression des budgets qui y sont liés.
Max Mathiasin estime que depuis le début du quiquennat, il n'y a pas eu beaucoup de concertation.
"Cela nous impacte de deux façons. D'un point de vue financier, puisque nous sommes une économie en grande difficulté. Je crois qu'il y a plus de 500 emplois aidés, pour le second semestre, en attent de financements. Aujourd'hui, nous ne savons pas quel sort sera reservé à ces personnes qui sont en difficulté, ces jeunes qui attendent... Et je pense que cela manque un peu de dialogue, de conciliation pour que nous puissions comprendre, quand ces mesures arrivent, comment les intégrer dans une économie comme la nôtre".
Le député de la 3ème circonscription insiste en précisant que l'Outre-mer connaît déjà un retard "de développement et un retard de considération, par rapport à l'Hexagone". Par conséquent, il se déclare contre toute décision qui ne serait pas "compensée par d'autres crédits et toute diminution de moyens à l'Outre-mer".
Les problématiques du logement en Guadeloupe
Ces mêmes députés ont rencontrés, hier à Lamentin, les différentes confédérations du logement et du cadre de vie. Avec elles, ils ont analysé les problématiques de logement en Guadeloupe.Les trois parlementaires sont venus écouter les doléances de ces structures, au moment où le gouvernement envisage de baisser les aides au logement.
Justine Bénin et Max Mathiasin estiment que le gouvernement ne va pas s’arrêter qu’à l’Hexagone, pour ce coup de rabot.
Il n’existe pas, à proprement parler, d’APL (aide personnalisée au logement) en Guadeloupe, selon ces organisations. Toutefois, il existe une aide au logement, de 40 euros inférieure à Paris pour les allocataires guadeloupéens.
Il faut une vigilance de tous les instants selon Roland Rousseau le président de la CNL, la confédération nationale du Logement.