Uber Eats s’implante en Guadeloupe, une nouvelle opportunité qui s’ouvre aux restaurateurs

Uber Eats fait son arrivée en Guadeloupe. Depuis dix jours, la plateforme est disponible sur Baie-Mahault, Point-à-Pitre et Les Abymes. Aujourd’hui, le géant de la livraison vient concurrencer les livreurs locaux.

Depuis le jeudi 16 septembre, les Guadeloupéens peuvent commander leur repas depuis l’application Uber Eats et se faire livrer à domicile. La plateforme avait déjà fait son entrée sur les Outre-mer depuis 2020.

Les restaurateurs saisissent l’occasion

De plus en plus sollicité par les restaurateurs et les coursiers partenaires de la Guadeloupe, le service de livraison a fini par s’implanter sur l’île. Dans les mois qui suivent, Uber Eats devrait s’étendre au Lamentin, Le Gosier et Petit-Bourg. Une aubaine à la fois pour la clientèle mais aussi pour les restaurateurs locaux.

©Guadeloupe

La plateforme est également un réel avantage pour les restaurateurs éloignés de la ville. Entre assurer leurs livraisons, la cuisine et leur publicité, le service de livraison devient une nécessité pour certains. Comme Lenny Longfort, gérant et livreur d’un snack situé en périphérie des Abymes.

Je souhaite me mettre en partenariat avec Uber-Eats pour augmenter ma visibilité et toucher un public que je ne toucherai pas en temps normal.

Lenny Longfort

D'autres restaurateurs pratiquant également leur livraison sont encore sur la réflexion. Ken Trèfle, gérant d’une pizzeria veut avant tout garder une notion de proximité avec sa clientèle et livrer leur repas à des prix abordables. Mais pour lui, la plateforme reste tout de même une opportunité.

 

Une concurrence qui stimule le marché

Par ailleurs, le service de livraison n’est pas une première en Guadeloupe. Des entreprises de livraisons pionnières s’étaient déjà installées sur l’île. Le nouveau concurrent va, au contraire, stimuler le marché.

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Pour rappel, il est nécessaire de créer son auto-entreprise pour devenir coursier partenaire avec Uber Eats, un procédé vivement critiqué. Dans l’Hexagone, plusieurs mouvements de grève ont déjà été organisés. En effet, les livreurs estimaient leurs rémunérations et leurs droits sociaux trop faibles et se plaignaient des mauvaises conditions de travail.